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Tous les indicateurs sont au vert

La filière veau se place sous les projecteurs pour la Pentecôte. Cette année, l'amont voit rose : le marché est équilibré et les coûts de production sont au plus bas.

Pour la dix-huitième année consécutive, la filière veau de boucherie a fait de la Pentecôte un temps fort de la consommation de viande de veau, avec des mises en avant orchestrées dans la grande distribution et les boucheries traditionnelles, ainsi qu'une forte communication auprès de la presse grand public et des bloggeurs. Cette édition s'annonçait sous de meilleurs auspices que la précédente, grâce à des températures moins élevées, plus favorables à la consommation. La Pentecôte est le dernier temps fort de consommation du veau avant l'automne. L'été dernier avait été difficile pour les opérateurs, mais cette année « les mises en place ont baissé pour limiter les sorties estivales, car la filière se veut responsable », explique Alexandre Merle, président de la section veau d'Interbev.

Une bonne rentabilité des élevages

Les coûts de production sont bas depuis plus d'un an, du fait de la chute des cours des produits laitiers et du bas prix des fibres végétales, qui constituent l'aliment des veaux. En parallèle, les prix entrée abattoir sont sensiblement égaux à ceux de l'an dernier. Selon FranceAgriMer, le prix moyen pondéré des veaux de boucherie entrée abattoir atteignait début mai 578,90 euros/100 kg, soit 0,6 % de plus qu'un an plus tôt. Pour Alexandre Merle, « cette valeur ajoutée supplémentaire pour les éleveurs pourrait permettre de renouveler les générations en développant les investissements, et donc en améliorant l'attractivité des métiers ». À terme, « il faudra la partager avec toute la filière et le consommateur, peut-être cet hiver, si le contexte reste positif ».

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