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Soutenu par Sanders, Armor Œufs s’engage vers l’alternatif

Parmi ses 98 éleveurs de poules pondeuses, 57 sont en code 3.
© © Sanders

Création d’une section plein air et mesures de soutien pour les éleveurs « cage » étaient au menu de l’assemblée générale du groupement le 19 avril dernier.

Armor Œufs, groupement de 160 éleveurs indépendants de Bretagne et des Pays de la Loire, réuni en assemblée générale le 19 avril, a donné plusieurs signes importants montrant son engagement pour évoluer vers les modes de production alternatifs. « Nous avons créé une section de poules pondeuses plein air », confie Thierry Coatrieux, directeur d’Armor Œufs. Ainsi 37 producteurs de poules pondeuses plein air et un producteur bio ont rejoint le groupement. Le groupement, qui commercialise 1,46 milliard d’œufs (dont plus de la moitié via Sanders), comprend désormais 57 adhérents « code 3 » (poules élevées en cage), 3 adhérents « code 2 » (poules élevées au sol) et 38 adhérents « code 1 (poules élevées en plein air) et 0 (bio) ». Auxquels s’ajoutent 52 adhérents pour la production de poulettes et 10 calibreurs.

Le mot d’ordre est lancé, il n’acceptera plus de nouveaux adhérents de code 3. En revanche, pour les adhérents actuels, le groupement a affiché, aux côtés de Sanders Bretagne (avec qui il entretient beaucoup de conventions croisées), son soutien pour les accompagner dans l’adaptation de leur production. Une aide qui se fera via des « contrats de reprise d’œufs adaptés » (notamment avec une durée allongée au-delà de trois ans), le soutien de la commercialisation des œufs de code 3 et l’accompagnement des arrêts d’élevages de cage qui ne pourraient pas se convertir. Mais cela ne pourra pas se faire sans les aides attendues via le contrat sociétal d’avenir du CNPO, prévient la direction d’Armor Œufs.

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