Savéol s’engage dans l’alliance bretonne sans pesticides
Savéol continue de favoriser la production sans pesticides et s’associe pour la première fois à Prince de Bretagne et Solarenn, pour développer une démarche commune, régionale et crédible.
Savéol continue de favoriser la production sans pesticides et s’associe pour la première fois à Prince de Bretagne et Solarenn, pour développer une démarche commune, régionale et crédible.

La coopérative Savéol, qui affiche en 2017 un chiffre d’affaires stable à 186 millions d’euros, pour un volume de ventes stable à 82 000 tonnes, se réjouit d’avoir réalisé, avec ses 110 producteurs adhérents, une croissance de 8 % de son chiffre d’affaires sur 5 ans en même temps qu’une augmentation des surfaces de production de 16 % à 270 hectares. L’objectif à 5 ans : « produire 100 000 tonnes de tomates uniquement sous serres », expliquait Pierre-Yves Jestin, président de Savéol, le 26 février sur le Salon de l’agriculture. Mais la principale ambition de Savéol est de continuer à développer sa gamme sans pesticides. De 10 à 15 % de la production en 2017, la coopérative espère produire 30 à 40 % de ses volumes de tomates accompagnés de cette garantie en 2018. « 100 % de nos adhérents sont investis dans cette démarche », assure Pierre-Yves Jestin. Lancée en 2015, elle devrait s’enrichir cette année de dix références en GMS (cartons et sachets flowpack).
Pour aller encore plus loin, Savéol vient de signer un partenariat historique avec ses concurrents bretons, Prince de Bretagne et Solarenn avec l’objectif de créer l’association « sans pesticides, 100 % nature », qui devrait aboutir à un cahier des charges et un logo communs, afin de « rassurer le consommateur », aujourd’hui sensibilisé par ces questions. Annoncé dans le cadre du Salon de l’agriculture, ce partenariat devrait porter ses fruits dès 2019 avec les premiers produits porteurs de ce nouveau signe de qualité breton commercialisés dans les rayons des grandes surfaces. Les signataires de cet engagement envisagent d’étendre ce logo à d’autres cultures que la tomate et « même les légumes de plein champ », a affirmé Michel Dirou de Prince de Bretagne.