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Quels sont les produits agricoles échangés entre l’UE et les États-Unis en 2024 ?

Les États-Unis sont le deuxième marché export pour les produits agricoles et agroalimentaires européens, mais ne sont que le quatrième fournisseur de l’UE. La Commission livre son bilan du commerce extérieur de l’Union européenne en 2024. 

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Les exportations européennes de produits agricoles et alimentaires vers les États-Unis ont progressé en 2024
© European Communities, 1996

Les exportations de l’Union européenne de produits agricoles et agroalimentaires ont atteint 235,4 milliards d’euros en 2024, selon le bilan de Bruxelles. Un record qui dépasse de 3 % le niveau de 2023. Le Royaume-Uni reste le premier débouché des produits agricoles et alimentaires européens, avec 26 % des envois en valeur (53,9 milliards d’euros). Au second rang, les États-Unis, qui comptaient pour 13 % des envois européens.

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Quels produits agricoles l’UE a exportés aux USA en 2024 ?

31 milliards d’euros de produits agroalimentaires européens ont traversé l’Atlantique. C’est 12 % de plus qu’en 2023. Une progression alimentée par la hausse des prix des olives et huiles d’olive (+793 millions d’euros soit une hausse des envois en valeur de 43 %), de la catégorie « café, thé, cacao et épices » (+459 millions d’euros soit +28 %), mais aussi des vins dérivés (+416 millions d’euros, soit +9 %). 

Lire aussi : Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Les principaux produits agricoles et alimentaires que l’UE exporte aux États-Unis sont :

  • Les vins et produits de la vigne (17 % des exportations en valeur)
  • Les préparations de céréales (10 %)
  • Les liqueurs et spiritueux (9 %)
  • Les olives et huiles d’olive (9 %).

Lire aussi : En Bretagne, quelles filières agroalimentaires ont le plus à perdre des droits de douane des États-Unis

Les États-Unis pèsent moins dans les importations européennes

Parmi les principaux fournisseurs de produits agricoles et agroalimentaires de l’UE en 2024, Bruxelles identifie le Brésil (10 % des importations en valeur), le Royaume-Uni (9 %), l’Ukraine (8 %). Les États-Unis ne sont que quatrièmes, avec 7 % des achats européens, devant la Chine -5 %).  

Lire aussi : Quels produits agricoles pourraient être taxés par l'UE pour répondre à Trump ?

Les États-Unis sont notamment fournisseurs de 37 % des achats de l’UE de fruits à coques, devant la Turquie (14 %). Ils pèsent pour un peu moins de 17 % de nos achats de protéagineux, autant que l’Ukraine mais loin derrière le Mercosur (52 %). Si l’Ukraine reste, de loin, le premier fournisseur de céréales de l’Union européenne (59 %), les États-Unis avaient vus leurs envois progresser pour atteindre 14 % de parts de marché. 

Lire aussi : Combien la guerre commerciale va-t-elle coûter aux agriculteurs américains ?

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