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Transport frigorifique
Programme Ecler : des économies à la clé

La numérisation des camions réfrigérants permet une collecte de données pour que les conducteurs adaptent leurs pratiques afin d’économiser du carburant et de l’argent. Ecler finance la formation et l’équipement des véhicules.

Gérald Cavalier, président de Cemafroid-Tecnea © Cemafroid-Tecnea
Gérald Cavalier, président de Cemafroid-Tecnea
© Cemafroid-Tecnea

Cemafroid-Tecnea, spécialiste du transport frigorifique, se met au service de la transition écologique avec son programme Ecler, proposant aux transporteurs le financement de l’équipement numérique des camions ainsi que des formations aux conducteurs sur l’utilisation du matériel connecté. Cette collecte de données permet de les guider en adoptant les comportements nécessaires pour réaliser des économies d’énergie, rimant avec économies de carburant et, donc, économie d’argent. Financé par les certificats d’économies d’énergie et par l’État français, Ecler permet de ne laisser à la charge du transporteur qu’un coût de 10 euros par mois par couple conducteur-véhicule pour les services numériques. Lorsque les gestes enseignés par le programme sont appliqués correctement, les économies s’établissent à terme autour de 4 000 euros par véhicule et par an, rendant cette numérisation très rentable. « Le programme accompagne les entreprises qui pourraient avoir du mal à sauter le pas. Les économies générées sont durables », met en avant Gérald Cavalier, président de Cemafroid-Tecnea, lors d’une visioconférence le 11 février 2021.

Les économies générées sont durables

La société s’est occupée de former des formateurs qui déploient leur enseignement aux salariés des entreprises de transport. « Au 31 décembre 2020, 7 893 formations ont été réalisées sur les 10 000 ambitionnées dans le cadre du programme, permettant notamment l’équipement de 10 000 véhicules d’un hayon connecté », annonce Camille Fertel, directrice du pôle formation de Cemafroid-Tecnea. Ces actions déployées ont permis d’économiser 2 millions de litres de gazole à fin 2020, l’équivalent de 3 millions d’euros et de 7 600 tonnes équivalent de dioxyde de carbone évitées. « La filière se mobilise et lutte pour la transition écologique. À l’échelle d’une entreprise, les économies peuvent s’approcher du million d’euros », souligne Gérald Cavalier.

Un programme divisé en quatre actions

Le programme Ecler comprend quatre actions complémentaires et indépendantes qui peuvent être choisies à la carte par l’ensemble des utilisateurs. L’équipement du véhicule en hayon connecté, le numérique au service de la performance énergétique, le marquage des bonnes pratiques dans les véhicules et, enfin, la formation sur les bons gestes à adopter – tels que couper le groupe frigorifique lors de l’ouverture des portes ou encore l’enregistrement et contrôle des températures – sont les quatre actions proposées par Ecler. Fin 2020, plus de 51 000 marquages de camions ont été contractualisés sur l’objectif de 135 000 du programme. « La collecte des données permet d’intervenir auprès de certains conducteurs et de voir avec eux s’ils n’ont pas compris certaines pratiques », note Sébastien Lemoine, président de visible.digital, partenaire de Cemafroid dans le cadre du pilotage du programme Ecler.

Des innovations au service de l’optimisation

Le boîtier Uptime permet de collecter les données liées au hayon élévateur du camion (capteur de chocs, compteur de sic, géolocalisation, etc.) où il est fixé et les transmet par Bluetooth sur smartphone. Ces informations servent notamment à optimiser le matériel, prolonger sa durée de vie tout en diminuant ses coûts d’entretien, ainsi que d’éviter une panne qui coûte en moyenne 475 euros à l’entreprise. Enfin, l’application visible.digital permet d’optimiser le chargement du camion, de diminuer le temps d’attente à quai et donc de baisser le « temps de fonctionnement inutile du véhicule », précise Sébastien Lemoine, président de visible.digital. « La prise en main de ces nouvelles façons de faire où le smartphone occupe une place centrale peut être difficile pour les conducteurs plus âgés », ajoute-t-il.

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