L’Inde pourrait collecter 207 millions de tonnes de lait de bovin (vache, bufflonnes, zébu) en 2023, et ainsi conforter sa place de leader mondial, estime l’USDA. C’est 2 % de plus que cette année. Cette progression est liée à une amélioration des rendements laitiers et des prévisions météos plus favorables à la production. A noter qu’en 2022, la dermatose nodulaire, qui affecte beaucoup d’animaux dans le Nord du pays a plombé les rendements laitiers. Seul un peu plus de la moitié du lait produit est collecté, une grande partie est autoconsommée ou vendu directement, de manière informelle, dans les zones rurales.
Face à cette production croissante, la demande est attendue au rendez-vous grâce à une croissance démographique toujours ferme.
Vers une hausse des exportations
L’Inde n’est pas un acteur majeur du commerce mondial des produits laitiers. Elle devrait expédier, en 2023, selon les calculs de l’USDA, 60 000 tonnes de poudre de lait écrémé et 55 000 tonnes de beurre. Ces envois se font vers le Bangladesh, le Bhoutan, le Népal, l’Afghanistan, les émirats arabes unis, la Malaisie et certains pays du Moyen-Orient. Les envois de produits à plus forte valeur ajoutée (préparations infantiles et fromages par exemple) tendent à reculer car le marché intérieur est très demandeur.
La France est un des fournisseurs de produits laitiers de l’Inde
L’inde est peu acheteur de produits laitiers, si ce n’est des ingrédients spécifiques comme l’albumine, le lactose, les préparations infantiles, les caséines, certains fromages par exemple. L’USDA liste les principaux fournisseurs du pays : les États-Unis et les Pays-Bas pour le lactose et la caséine, la Thaïlande pour les préparations infantiles, l’Italie pour les fromages et la France pour le lactosérum.
