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Produits laitiers : la France garde sa place de quatrième exportateur mondial

Les exportations de produits laitiers de la France ont légèrement progressé en valeur en 2024, une dynamique qui cache de fortes disparités.

conteneurs sur le ports du havre
Les exportations françaises de produits laitiers ont chuté vers l'Algérie l'an dernier
© Virginie Pinson

Avec 9,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, un niveau en hausse (+2,4 %) pour la sixième année consécutive, les exportations de produits laitiers de la France ont été dynamiques en 2024. Un chiffre tiré par les expéditions de beurre et de fromage principalement, même si yaourt et crème ont aussi participé. La France est structurellement déficitaire en beurre mais l'envolée des prix sur le marché communautaire a donné des opportunités aux opérateurs français. La France est le quatrième exportateur mondial de produits laitiers. Les exportations françaises représentent 8 % du marché mondial des produits laitiers. Les Pays-Bas sont les leaders mondiaux, selon un bilan de FranceAgriMer paru la semaine dernière. 

Des exportations de produits laitiers centrées sur l’UE

Les exportations intra-communautaires restent majoritaires pour la filière laitière française, avec 5,25 milliards d’euros, notamment vers la Belgique (1,09 milliard d’euros, +6 %), l’Allemagne (1,08 milliard d’euros, -4 %), l’Espagne (718 millions d’euros, +7 %), les Pays-Bas (713 millions d’euros, +22 %) et l’Italie (635 millions d’euros, +1 %). 

Lire aussi : Produits laitiers : le Nigéria, un marché porteur pour l’export français

Les envois vers les pays tiers ont représenté 3,97 milliards d’euros en 2024, le Royaume-Uni (629 millions d’euros, +9 %), étant au premier rang, devant la Chine (550 millions d’euros, -8 %) et les États-Unis (349 millions d’euros +16 %). A noter, la chute des envois à l’Algérie (-33 % en valeur) dans un contexte diplomatique très tendu. Ce sont la Pologne et la Belgique qui ont profité de la demande algérienne.

Lire aussi : Export : le Vietnam, un marché potentiel pour l’agroalimentaire français

 

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