Porc : la cotation allemande fait demi-tour
Découpe : Retour au niveau de fin décembre pour le porc allemand ; la cotation a perdu 5 centimes hier. Une tendance en partie liée à la volonté des abattoirs de contenir leurs volumes comme leurs prix d’achat dans un contexte de marché de la viande fluide mais à la valorisation insuffisante.
En France, si le marché du jambon reste incertain, celui de la longe profite toujours des promotions en grande distribution. Le commerce de la poitrine demeure tonique. La demande est soutenue, que ce soit en France ou à l’export, pour une offre tout juste suffisante. Cours stables à haussiers. En produits de saison (jarret, jambonneau), le bilan est mitigé, les températures étant parfois trop douces pour attiser l’intérêt des consommateurs. L’offre n’étant pas excessive, les cours tendent à se maintenir.
Porcelet : La fermeté reste de mise pour les porcelets français, faute d’offres suffisantes pour une demande plutôt sereine. A l’assez bonne tenue des cours des porcs charcutiers s’ajoutent des coûts de production qui tendent à se stabiliser. Selon l’Institut du porc (Ifip), le prix de l’aliment industriel pour porc à l’engrais s’est maintenu à 222 euros la tonne en novembre, soit 6,7 % sous son niveau du même mois de 2015. Une stabilité qui pourrait se prolonger ces prochains mois. Pour l’Ifip, les cours des céréales devraient rester contenus par une offre large et des stocks amples, ainsi que par les disponibilités en soja satisfaisantes, sauf aléas climatiques en Amérique du Sud.