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Petite remontée du blé tendre, baisse du maïs

Semaine du 26 septembre au 3 octobre. En blé tendre, les cours français n'ont quasiment pas progressé sur les marchés physiques (+1 €/t en rendu Rouen). Le bilan mondial est lourd pour la céréale, l’IGC ayant revu la production mondiale à 748 millions de tonnes (Mt), ce qui tasse les prix. Les courtiers saluent l’achat par l’Algérie d’un demi-million de tonnes de blé livrables en décembre, pour une bonne part d’origine France. Mais dans l’ensemble, les blés européens ont du mal à se vendre, avec 4,46 Mt d’exports cumulés sur la campagne 2017-2018 au 26 septembre contre 6,77 Mt l’an dernier. La Russie donne encore le ton sur ce marché, avec 9,5 Mt chargées depuis le début de sa campagne, contre 8,1 Mt l’an passé à même époque. L’Ukraine a pour sa part exporté 5,3 Mt.

À noter que l’Égypte a présenté un nouvel appel d’offres pour un volume de blé non précisé, partant début novembre. Au niveau français, l’activité est ralentie sur l’intérieur, les meuniers et fabricants d’aliments du bétail faisant de petites emplettes. Les producteurs font de la rétention, en raison de prix qu’ils estiment décevants.

Période de déstockage en maïs

Les prix du maïs français ont perdu 1 euro sur la semaine, en rendu Bordeaux, alors que l’arrivée de la nouvelle récolte donne le signal de déstockage chez les collecteurs. Les cours européens reflètent aussi la collecte, meilleure qu’attendu, en cours aux États-Unis. La révision à la hausse de la production mondiale par l’IGC à 1,029 milliard de tonnes (-50 Mt par rapport à l’an dernier) tire les prix vers le bas.

Chez nous, le rapport Céré'Obs sur l’état des cultures donne 80 % de maïs bons à très bons en France, comme la semaine précédente. En matière d’activité, sur l’intérieur, le marché se réveille dans l’Est, mais reste calme, les fabricants d’aliments paraissant couverts. Certains se portent sur le sorgho, culture complémentaire de celle du maïs, en Sud-Est et Sud-Ouest, ce qui pourrait annoncer des reformulations des rations.

Les prix de l’orge fourragère ont suivi la tendance du blé tendre, en légère progression (+2 €/t sur la semaine en rendu Rouen), conséquence d’une bonne dynamique à l’étranger. L’Arabie saoudite a notamment acheté 540 000 t d’orge livrables en novembre-décembre, à un prix de 215 dollars Caf. Et comme les organismes stockeurs du Sud-Ouest ont vendu leurs volumes pour l’essentiel cet été, les vendeurs se font désirer en présence de cette forte demande. Des fabricants d’aliments du bétail sont à l’achat à destination de l’Italie, de l’Espagne et du Benelux.

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