Pause dans la volatilité
Malgré les difficultés logistiques, les chargements dans les ports sont suffisants pour faire face à une demande pour l’export toujours tendue sur le marché communautaire et notamment français. À la date du 16 mars, les ventes cumulées de l’UE aux pays tiers, depuis le début de la campagne, atteignaient 22,2 Mt de blé tendre contre 12,9 Mt l’année dernière, à date, dont 7,5 Mt d’origine France, 1,5 Mt de plus qu’il y a un an, et 5,1 Mt d’orge, soit 2 Mt de plus qu’à la mi-mars 2019, dont 2,1 Mt origine France, contre 1,6 l’an dernier. Sur le marché intérieur, meuniers et fabricants d’aliments du bétail sont aussi confrontés à des difficultés d’acheminement de matières premières ce qui, avec la forte activité d’export, constitue un soutien des prix. L’Algérie a avancé d’un mois son appel d’offres de blé tendre et l’Arabie saoudite a porté de 750 000 t à 1,2 Mt, son appel d’offres d’orge. Hier, la grosse tension des cours enregistrée vendredi et lundi s’est quelque peu relâché sur Euronext, sans trop entamer les hausses de ces derniers jours. Les travaux de semis d’orge de printemps continuent de profiter des conditions météorologiques favorables, pour rattraper le temps perdu, alors que le marché de la céréale reste lourd, ralenti par la réduction de la demande de la brasserie.