Pâques 2024 : “la pintade est considérée par beaucoup de Français comme une volaille festive“

“La pintade est considérée par beaucoup de Français comme une volaille festive“, a indiqué Jean-Louis Zwick, président du comité interprofessionnel de la pintade (Cip) mercredi 27 mars à l’occasion d’une conférence de presse à Paris. Selon ses calculs, on observerait des pics de consommation au moment des fêtes de fin d’année (24% des volumes), sur le mois de Pâques (12-13 % des volumes) et celui de la fête des mères (10% des volumes). C'est plus qu’en période ordinaire (8% des volumes par mois).  

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Un second abattoir à la rescousse  

Preuve à l’appui, Savel, le premier abatteur transformateur de la filière connait une hausse de son activité telle qu’il recourt parfois à un second abattoir. “Il arrive qu’à Pâques comme au moment des fêtes de fin d’année que nous faisions appel à un second site dans le cadre de nos activités”, a indiqué Mikaël Kervella, directeur du marketing du groupe Savel.  

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Promotions et animations en rayon 

La pintade peine à trouver sa place dans les linéaires. “Les distributeurs cherchent des produits qui ont une rotation importante et qui génèrent le plus de chiffre d’affaires”, a estimé Jean-Louis Zwick. La période pascale est l’occasion pour les distributeurs de mettre en avant ces produits festifs en rayon. “Il arrive que des promotions soient appliquées sur les pintades entières. Ce sont les produits les plus prisés lors des moments familiaux et conviviaux”, a expliqué le directeur du marketing du groupe Savel. 

Les pintades entières (...) sont les produits les plus prisés lors des moments familiaux et conviviaux

L'interprofession mise aussi sur des animations et dégustations dans les rayons de GMS pour promouvoir la pintade.  

Le prix de la pintade est stable  

Les ménages ont déconsommé la pintade en raison de la baisse de l’offre et de la hausse des prix l’année dernière. Les achats des ménages ont reculé de 7,9% au cours de l’année 2023 comparé à 2022. Le délai de retour de la production au lendemain de la grippe aviaire et l’inflation n’ont pas permis une hausse de la consommation l’an dernier. Cette année, le prix de la pintade entière, prêt à cuire, est stable à Rungis sur un an à 5,9 €/kg. En revanche, sur deux ans, le prix a grimpé de 23 %.