Olivier Falorni défendra la vidéosurveillance dans les abattoirs
Le Figaro et France 3 Nouvelle-Aquitaine/Charente-Maritime ont repris le sujet de la surveillance dans les abattoirs le 18 janvier, le jour où Olivier Falorni, député apparenté PRG de Charente-Maritime, s’est inquiété auprès de l’AFP de l’absence de l’obligation d’installer des caméras dans le projet de loi sur l’agriculture et les relations commerciales. Le sujet avait été largement traité par les médias en janvier dernier quand l’Assemblée nationale avait voté cette obligation à compter de 2018, dans le cadre de l’examen en première lecture de la proposition de loi « relative au respect de l’animal en abattoir » de M. Falorni lui-même. Cette loi n’a jamais été adoptée, mais le député attendait que ses dispositions soient reprises dans le projet de loi porté par le ministre de l’Agriculture à l’issue des états généraux de l’alimentation. « Dans le projet de loi, il y a une disposition sur le délit pénal qui est une reprise de mon article, mais pour moi cela s’accompagne de l’outil nécessaire pour le caractériser : le contrôle vidéo. Et ça, ça n’y est pas », a-t-il constaté. « Je ne me résous pas à ce que l’État ne soit pas en mesure de faire lui-même son contrôle et qu’on en arrive à ne réagir que parce que des associations tournent clandestinement dans des abattoirs », pouvait-on lire dans Le Figaro. « Le député divers gauche a d’ores et déjà annoncé qu’il déposerait un amendement reprenant l’article sur le contrôle vidéo obligatoire. C’est un nouveau combat législatif qui s’annonce, car depuis l’adoption de sa proposition de loi en janvier 2017, une nouvelle majorité (LREM) domine l’Assemblée nationale », a signalé France 3.