Cotations

Œufs : une demande nationale en perte de vitesse

En Europe le manque de disponibilités a tiré les prix vers le haut. En revanche, la hausse a été plus modérée en Allemagne la semaine dernière. L’incertitude sur la tenue de la demande après les fêtes de Pâques a poussé les opérateurs à être prudents dans leurs achats, d'autant plus que certains étaient dans l’expectative des négociations avec la grande distribution. Par ailleurs, pour faire face au déficit de l’offre, certains opérateurs ont eu recours aux importations en provenance notamment des Pays-Bas et de la Pologne.  

Aux États-Unis, les prix ont atteint des niveaux historiques, qui n’avaient plus été vus depuis la crise de la grippe aviaire de 2015. Il manquerait près de 20 millions de poules par rapport aux prévisions initiales notamment à cause de la grippe aviaire, alors même que la demande était forte avant Pâques et Pessah. Les industriels peinaient à s’approvisionner dans certains états. 

En France, si les avis divergeaient, l’essoufflement des commandes s'est confirmé globalement en fin de semaine dernière, malgré l’approche de Pâques. Les grossistes continuaient de limiter leurs achats compte tenu des prix élevés. Les centres de conditionnement ont coupé les commandes de la grande distribution dans un contexte de négociations commerciales tendues. En parallèle, l’offre est demeurée limitée. Tout dépendait des débouchés et de la région considérée. La hausse des prix a ralenti.