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Œuf : la filière s’entend sur le financement de l’ovosexage

Après des semaines de négociations tendues au sein du CNPO, la filière annonce avoir trouvé un accord relatif au financement de l'ovosexage. La part de la GMS diminue. 

salarié dans un couvoir
Les couvoirs français ont tous investis dans l'ovosexage
© Pascal Le Douarin

Avec Agra Presse

Les acteurs de la filière œuf se sont entendus, au cours de la Journée d’information du CNPO ce 13 novembre, sur le moyen de couvrir les coûts de l’ovosexage

Tous les circuits de distribution des œufs sollicités

Le nouveau système, devant entrer en vigueur le 1er mars, sera étendu à de nouveaux circuits de distribution des œufs coquilles (restauration, boulangeries...). « L’effort portera donc sur 9 milliards d’œufs contre 7 milliards aujourd’hui. Nous souhaitons que tous les utilisateurs d’œuf coquille contribuent », indique Yves-Marie Beaudet, président de l’interprofession.

« On a sauvé une partie du système »

 « On a sauvé une partie du système. Les couvoirs continueront de recevoir une indemnité, comme aujourd’hui». Par ailleurs, la grande distribution continuera de contribuer à hauteur de 80% du volume, contre 100% aujourd’hui. 

Lire aussi :  Les accouveurs demandent une compensation équilibrée des coûts d’ovosexage 

Un délai pour l'accord actuel sur le financement de l'ovosexage

L’accord interprofessionnel actuel est repoussé jusqu’à fin février, le temps de réévaluer le coût et de mettre en place le système d'indemnisation des couvoirs. L'accord trouvé ce 13 novembre inclut également la mise en place d'un indicateur «Egalim qualité», sur le coût de l’ovosexage. D’environ 36 millions d’euros actuellement, il sera évalué chaque année par FranceAgriMer. Il prend en compte les techniques les moins coûteuses. L’accord actuel, qui arrive à échéance à la fin novembre, est prolongé de 3 mois, le temps de réévaluer le coût de 2024 et de mettre en place le nouveau système. Une proposition portée fortement par la FCD lors des négociations.

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