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Le lait et le porc font figure d’exception
« Nous ne couvrons toujours pas la totalité des coûts de production »

De gauche à droite : Ilivier Cunin, conseiller filières animales, pêches et performance sociale, Stéphane Travert, ministre de l'agriculture et de l'alimentation, et Philippe Chalmin, président de l'observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires

Pour la présentation ce matin à la presse de son rapport 2018, l’observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a montré que les prix payés aux producteurs agricoles n’ont, une nouvelle fois, pas couvert leurs coûts de production en 2017 dans la plupart des filières. « C’est un fait », lance Philippe Chalmin, président de l’observatoire. « Ce qui est frappant, c’est la stabilité des prix à la consommation, contrastant avec l’instabilité des prix agricoles en amont, instabilité de plus en plus mondiale », poursuit-il. Seules exceptions : les filières lait, et porc, bien que cette dernière connaisse une grande instabilité de ses prix à cause de l’ouverture à l’international du marché chinois. « Nous sommes inquiets pour la filière porc et pour la filière sucre, produit alimentaire qui souffre le plus en ce moment », souligne Philippe Chalmin. Tous rayons alimentaires confondus, les GMS ont réalisé une marge de 1,7 % (sur un CA ramené à 100 %), un pourcentage stable par rapport aux années précédentes. « Dans la grande distribution, la rentabilité de l’alimentaire est supérieure à la moyenne de rentabilité de tous les rayons confondus », ajoute Philippe Chalmin. Le 7e rapport de l’observatoire précise cependant que les prix à la production agricole ont connu une hausse moyenne de 3 % par rapport à 2016, et que les prix des industriels ont progressé de 1,4 % après 3 ans de baisse.

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