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Céréales
Mouvement technique et hausse de l’euro pèsent sur les cours

Malgré les inquiétudes concernant les cultures de blé d’hiver aux États-Unis, les prix du blé tendre hexagonal ont affiché un retrait sur la semaine sur les marchés à terme.

Période du 6 au 13 mars. Le marché du blé tendre français a observé une détente des cours sur fond de prises de bénéfices sur les marchés à terme la semaine dernière. De plus, la hausse de l’euro face au dollar a conforté ce retrait des cotations des productions européennes, moins compétitives sur le marché mondial. Le poids des volumes de blé disponible sur le marché hexagonal participe également à cette tendance baissière. Les opérateurs devaient être particulièrement attentifs aux chiffres de bilan de campagne présentés le mercredi 14 mars par le comité spécialisé céréales de FranceAgriMer, qui devrait corriger une nouvelle fois à la baisse son estimation d’exportation de blé vers les pays tiers.

Pour autant, les inquiétudes persistent de l’autre côté de l’Atlantique concernant les cultures de blé d’hiver aux États-Unis. L’USDA a publié de nouvelles estimations de l’état des surfaces de blé avec seulement 12 % de parcelles bonnes à excellentes dans le Kansas, 13 % dans le Texas et 7 % dans l’Oklahoma.

L’activité sur le marché français, assez réduite globalement, se porte sur de l’ancienne et de la nouvelle récolte à destination des meuniers. Quelques achats de compléments vers la nutrition animale sont rapportés. Sur le marché mondial, alors que les volumes de blé français s’alourdissent, la Russie et l’Ukraine sont toujours aussi actives, avec plus de 1 million de tonnes de céréales exportées la semaine passée, dont respectivement 525 000 t et 80 000 t de blé tendre.

Côtés fondamentaux, le Coceral prévoit une production européenne (UE à 28) 2018 de 140,5 Mt en blé tendre (141,5 Mt en 2017), de 60,3 Mt d’orge (58 Mt en 2017) et de 61,785 Mt en maïs (60,8 Mt en 2017).

Retrait de l’orge

En sympathie avec le marché du blé tendre, les prix de l’orge fourragère ont affiché une baisse sur la semaine. Néanmoins, la demande mondiale pour la céréale reste forte et profite encore aux productions françaises. Sur le marché intérieur en revanche, les cours sont trop élevés pour une incorporation au-delà des minima techniques chez les industriels de la nutrition animale.

Enfin, les cotations physiques du maïs français ont peu évolué sur la semaine, tiraillées entre une offre importante sur le territoire hexagonal et des craintes pour la production à venir d’Argentine. La Bourse de Bueno Aires a d’ailleurs corrigé à la baisse sa prévision de récolte 2018 à 34 Mt, soit 3 Mt de moins que lors de la précédente estimation. Le volume d’échanges sur le marché hexagonal est retombé après la période de hausse la semaine passée.

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