Moins d’œufs américains à l’export

Les prix des œufs oscillaient entre stabilité et légère fermeté sur le marché européen. Les opérateurs rapportent une certaine inquiétude des acheteurs qui cherchent à contractualiser dans la durée dans plusieurs pays européens dont la France. La consommation des ménages a été bien orientée chez nos voisins pour la rentrée et semble continuer en bonne voie.

Retour de la production américaine

Aux États-Unis, où les prix des œufs avaient atteints des records historiques fin 2022 à cause de la grippe aviaire, et connu un nouveau pic au printemps, l’été a été très calme avec des prix plutôt bas. Les mises en place de poulettes ont dépassé les 31 millions de têtes en février et en avril, des records qui ont permis la reprise de la production. Certes, le plein potentiel n’était toujours pas atteint en aout selon les données de l’USDA, mais la production s’en rapprochait et dépassait, de loin, son niveau de 2022. D’ici la fin de l’année, l’USDA s’attend à une certaine fermeté des prix des œufs américains. Quant aux exportations d’œufs et d’ovoproduits, principalement vers le Canada, le Mexique et le Japon, si elles se redressent par rapport à leur creux historique 2022, elles ne devraient retrouver leur niveau d’avant la grippe aviaire ni en 2023 ni en 2024.

Pas de changement en France

Sur le marché français, rien de nouveau ce jour. Les cours restent fermes dans un contexte d’offres limitées, la demande est jugée régulière, sans plus en cette fin de semaine.