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Consommation
Marques de distributeurs : pourquoi elles séduisent 9 Français sur 10 ?

Alors que l'inflation progresse, la question du prix est centrale pour les consommateurs et les MDD (marques de distributeurs) apparaissent une option gagnante pour nombre d'entre eux.

© VP

Prix, qualité, origine des produits, voilà les trois premiers critères de choix des Français lorsqu’ils font leurs courses, selon un sondage en ligne YouGov France. Mais le prix écrase tout, il est cité par 77 % des répondants (4 points de plus qu'il y a deux ans) contre 68 % pour la qualité et seulement 36 % pour l’origine des produits. La composition récolte 26 % de réponses, ils étaient 32 % en 2020. Le respect de l’environnement ne motive que 12 % des consommateurs et la traçabilité 9 % (contre 13 % en 2020).

9 Français sur 10 achètent des MDD

3 Français sur 4, et même 81 % des 18-24 ans, ne connaissent pas le terme MDD, rapporte le sondage, qui s’est penché sur la perception de ces marques de distributeurs.

Leurs avantages :

  • Prix (pour 81 % des répondants)
  • Facile à trouver (32 %)
  • Confiance dans l’origine ou la provenance du produit (19 %)

Leurs inconvénients :

  • Qualité inférieure (32 %)
  • Méfiance vis-à-vis de l’origine ou la provenance du produit (29 %)
  • Peu de choix (21 %).

89 % des Français achètent des produits de MDD, et même 96 % des 45-54 ans.

Pour quels produits les MDD sont-elles plébiscitées ?

Selon les catégories, les Français privilégient les marques nationales ou, au contraire, se contentent des MDD. Ainsi dans les alcools et produits apéritifs, les marques nationales règnent en maitre (63 % les choisissent le plus souvent, contre 15 % pour la MDD). Bel écart aussi pour les marques nationales de boissons sans alcools (54 % contre 27 % pour la MDD) et les fromages et charcuterie (59 % contre 27 % pour la MDD). En surgelés et en fruits et légumes, les deux options sont à peu près autant choisies. En revanche, pour les pains et pâtisserie les MDD courent en tête (47 % contre 39 % pour les marques de fabricants), comment pour les produits laitiers (50 % contre 46 %) et plus encore l’épicerie salée (51 % contre 41 %).

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