« Manger mieux dans les cantines est possible »
« Manger mieux, plus bio, local, sain et juste fait peu à peu son chemin, dans un mouvement de « rébellion » qui, sur le terrain, tord le cou à certains discours politiciens », un collectif signe une tribune diffusée lundi dans le journal Le Monde pour inscrire la restauration collective dans une nouvelle dynamique portée par un engagement « politique fort ». « A l’heure des crises agricoles à répétition, la restauration collective apparaît comme un sérieux débouché pour les producteurs locaux soucieux de vivre décemment de leur métier », signent Dominique Granier, président de la chambre d’agriculture du Gard, Gilles Pérole, président de l’association Un Plus Bio, Thierry Stoezdel, directeur d’Ecocert ou encore Henri de Pazzis, fondateur de Pronatura. Et de citer de bons exemples : « le bio atteint près de 20% à Nantes, Dijon et dans les collèges des Pyrénées-Atlantique, dépasse les 25% à Paris, Toulouse et Grenoble : il s’élève même à 100% à Grande-Synthe (Nord), au Rouret, à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) ou à Ungersheim (Haut-Rhin) ». Certaines collectivités parviennent à réduire de 70% à 80% le gaspillage, souligne encore la tribune.