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Lur Berri poursuit son développement

Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri.
© © F. Jacquemoud

Le groupe coopératif investit dans de nouveaux ateliers de canards gras, chez Arcadie Sud Ouest et affiche ses ambitions pour Labeyrie.

Sur l’exercice 2015-2016, le groupe coopératif qui compte 5 000 adhérents a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 1 335 millions d’euros, en hausse de 16 % pour un excédent brut d’exploitation de 98,6 millions d’euros (en recul de 1 %). « Même si l’influenza aviaire a eu un lourd impact pour les éleveurs de palmipèdes et leur filière Lur Berri-Labeyrie, nous avons prouvé, dans ces moments difficiles, notre capacité à rebondir pour aller de l’avant », commente Lur Berri dans un communiqué. Le groupe a investi une enveloppe de 2 millions d’euros pour aider les éleveurs de canards gras à rénover leurs ateliers ou à créer de nouveaux sites d’élevage. Le nouveau modèle, l’atelier baptisé Armonia 5 S, à une bande, permet d’améliorer la productivité. « La mise en place d’ateliers à bande unique conduit à une baisse mécanique de 10 % en volume de la production. Nous visons donc cent projets Armonia 5 S de 600 m2 à échéance fin 2017-1er trimestre 2018. Actuellement, quarante sont installés ou en cours d’installation », commente Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri.

2,3 M€ dans le steak haché basse pression

Concernant Arcadie Sud Ouest, Lur Berri mise davantage sur la qualité et les produits élaborés et annonce le prochain lancement d’une nouvelle signature. Deux investissements sont également en cours. « Nous investissons 2,3 à 2,5 millions d’euros pour équiper le site de Sainte-Geneviève pour produire du steak haché basse pression, à partir de races à viande », indique Olivier Gémin. À Anglet, Arcadie Sud Ouest a injecté 500 000 euros (sur un total de 1,5 M€ financé notamment par la communauté de commune) dans un local de 600 m2 pour la découpe, la préparation de viandes sous barquettes et la fabrique de saucisses pour valoriser le porc fermier label Rouge et les agneaux de lait.

Labeyrie Fine Foods (LFF), dont 350 salariés ont été mis au chômage technique pendant trois mois à cause de la crise aviaire et qui connaît de fortes hausses de matières premières sur le saumon, « continue pour sa part son développement et crée de la valeur », assure le groupe. Le segment de la truite fumée a par exemple progressé de 15 % en volume, celui des blinis de 11 %. « Notre objectif est de développer le segment apéritif et snacking en croissance interne et externe », commente Olivier Gémin qui rappelle l’objectif d’introduire LFF en Bourse.

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