L’Europe accroît ses importations de volaille
Volaille : 616 029 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande et préparations de volaille ont été importées par l’Union européenne sur les huit premiers mois de l’année, soit 6,3 % de plus qu’un an plus tôt. Un développement qui profite à la plupart des principaux fournisseurs, à commencer par le Brésil qui répond à plus de la moitié des besoins communautaires et voit ses ventes progresser de 4,4 % à 343 388 téc. La Thaïlande suit de près, avec 200 982 téc écoulées en Europe, ce qui représente une croissance annuelle de ses ventes de 6,4 %. Loin derrière, mais néanmoins très dynamique, l’Ukraine a développé ses envois à l’UE de 19,5 % à 30 065 téc. À souligner aussi la franche percée des marchandises chiliennes (+72,2 % à 22 199 téc).
Œufs : Mardi en France, les ventes étaient très rapides pour l’œuf tout venant pour le conditionnement, une grande partie des centres affichant des besoins importants en raison d’une activité tonique en calibrés pour la grande distribution comme pour le hard discount. Seul le débouché grossiste ne semblait pas profiter de cette ambiance, du fait notamment de la seconde partie du mois et de l’arrivée des vacances qui incitent les détaillants à rester vigilants. Du côté de l’offre, l’heure était à un manque d’œufs tout venant, ce qui obligeait certains centres à se reporter sur de l’œuf calibré, pour lequel la tendance était à la faiblesse des volumes. Un contexte qui s’est traduit par une hausse des prix pour l’ensemble des calibres.
En Europe, la reprise est plus timorée. Les cours oscillent entre maintien (Allemagne, Pays-Bas) et fermeté (Espagne, Belgique) pour l’œuf calibré, dans un contexte de consommation correcte sans plus et d’offres plus ou moins suffisantes selon l’état membre considéré. À noter que les œufs de fin de ponte ne sont pas légion actuellement dans l’Union, ce qui soutient les tarifs.