Aller au contenu principal

Les prix du concentré de tomate pourraient chuter à cause de la Chine

La Chine multiplie sa production de concentré de tomate cette année et pourrait inonder le marché mondial, ce qui suscite les craintes des opérateurs européens.

un carré rouge de la texture du concentré de tomate
La Chine devient leader de la tomate industrie
© Généré par IA

La Chine pourrait produire 11 millions de tonnes de tomates pour la transformation en 2024, contre 6 millions les années passées, c’est une information de Tomato News. Le pays deviendrait leader mondial, surpassant l'Italie. Il a tiré partie de la crise de la production en Europe, à cause de la flambée des prix de l’énergie qui ont plombé les résultats des serres aux Pays-Bas. En Israël, la production est aussi touchée par la reprise de la guerre. Les prix mondiaux des produits à base tomates sont aussi incitatifs pour les producteurs asiatiques, d’autant plus que l’Italie souffre du dérèglement climatique.

Des échanges mondiaux de concentré de tomate qui battent des records

Si une partie de l’augmentation de la production chinoise va répondre à la demande croissante des habitants, la majeure partie des volumes devrait être exportée. Selon Tomato News, 20 % de la production chinoise est consommée sur place, 14 % est exportée sous la forme de produits destinés au consommateur et 66 % vendus à l’export, en gros, en concentré.

Selon les données des douanes, les échanges mondiaux de concentré de tomate progressaient de 3,9 % sur la période allant de décembre 2022 à novembre2023, pour atteindre 3,76 millions de tonnes, un record historique. En cumul annuel mobile, les exportations chinoises de concentré ont bondi de 45 %, ce qui compense les baisses enregistrées par les pays de la Méditerranée. Les États-Unis sont aussi un peu plus présents (+2,8 %), sous l’effet des efforts de relance en Californie face au manque d’offre. L’Iran voit aussi ses envois bondir. A noter les États-Unis et l’Union européenne interdisent l’importation de produits de tomates issus de la région chinoise du Xinjiang à cause de l’emploi de travailleurs forcés Ouïghours. 

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio