Aller au contenu principal

Les éleveurs de porcs d’Evel’Up investissent

Le groupement de producteurs de porcs prévoit 20 millions d’euros de travaux pour restructurer ou agrandir les élevages.

De gauche à droite : en un Guillaume Roué, président délégué d’Evel’Up, en trois Thierry Gallou, directeur, en cinq Philippe Bizien, président. © Fr. J.
De gauche à droite : en un Guillaume Roué, président délégué d’Evel’Up, en trois Thierry Gallou, directeur, en cinq Philippe Bizien, président.
© Fr. J.

Le groupement de producteurs de porcs Evel’Up a clôturé l’exercice 2019 avec 3,950 millions de porcs charcutiers issus de 1 000 élevages situés dans le Grand Ouest et concentrés dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et le Morbihan. L’année fut un très bon millésime pour l’ensemble de la filière avec un cours moyen annuel de 1,50 euro du kilogramme au Marché du porc breton (MPB). Mécaniquement, le groupement, numéro 2 du secteur en France derrière Cooperl, a atteint un niveau de chiffre d’affaires historique de 687 millions d’euros, somme des ventes de ses adhérents. Ceux-ci ont accéléré leurs investissements, budgétant près de 20 millions d’euros de travaux pour restructurer ou s’agrandir. « 60 % des enquêtes publiques ouvertes en porc en France en 2019 relevaient d’adhérents d’Evel’Up », a indiqué Thierry Gallou, directeur d’Evel’Up.

Il en faudra bien plus pour renouveler le parc de bâtiments et « les faire progresser en matière de bien-être animal, de confort des salariés », souligne le président d’Evel’Up, Philippe Bizien. Dans sa mission de soutien technique aux éleveurs, le groupement a réalisé l’an passé plusieurs études techniques, dont les résultats ont été communiqués aux techniciens d’élevage pour les diffuser au plus près du terrain. Une dizaine d’autres études sont en cours pour donner aux éleveurs les clés d’une plus grande compétitivité et les armes pour anticiper les évolutions réglementaires futures.

Déjà porteur de vingt-deux signes de qualité (dont du bio), le groupement a missionné son service R&D sur la voie de bâtiments alternatifs en réponse aux attentes sociétales. Le groupement a installé vingt-cinq jeunes l’an passé. Mais les départs en retraite étant toujours plus nombreux, la taille moyenne des élevages (220 truies actuellement) devrait augmenter dans les années à venir.

Les plus lus

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

vaches attendant derrière une barrière
Les prix des vaches calent, mais pour combien de temps ?

La hausse des prix des vaches a été moins marquée en semaine 43, avec même quelques baisses sur certains marchés qui se…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio