Les casseries manquent toujours d’œufs
L’évolution des prix des œufs français, au 30 mai 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 30 mai 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : Toujours une ambiance contrastée sur le marché de l’œuf de table. D’un côté les œufs tout-venant destinés au conditionnement manquent à l’appel, surtout en code 2 et 1. D’autant plus avec la logistique rendu plus complexe avec le férié. Le bio est introuvable hors des contrats. La consommation ne donne pas de signes de ralentissements.
De l’autre, plusieurs opérateurs notent des difficultés sur le marché des œufs calibrés destinés aux grossistes. C’est particulièrement vrai cette semaine pour les grossistes d’Île-de-France qui ont vu leurs besoins reculer nettement avec le pont qui semble très suivi. De quoi voir quelques concessions de prix, notamment pour éviter l’arrivée de trop d’œufs étrangers, qui, eux, ne sont pas soumis à la taxe ovosexage. A note néanmoins toujours un net déséquilibre pour les plus petits œufs, avec moins de démarrages mais des commandes qui ne faiblissent pas.
Industrie : Toujours très peu de volumes en code 3 pour approvisionner les casseries, et plusieurs opérateurs font part de leurs craintes pour les semaines à venir. D’autant plus que la revalorisation des ovoproduits demeure difficile ce qui met à mal les trésoreries. Dans ce contexte, les prix se sont légèrement ressaisis. On ne trouve toujours pas d’œufs de code 2 sur le marché spot, malgré des demandes de plus en plus insistantes. A l’inverse, plusieurs opérateurs ont rapporté peiner à placer des œufs de code 3 sur du long terme, plusieurs secteurs voulant se réserver aux œufs alternatifs dès la fin d’année.