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Légère hausse d’activité des fabricants d’aliments du bétail de l’Ouest

En 2018, les fabrications d’aliments du bétail dans le Grand Ouest ont progressé pour la troisième année consécutive.

Les productions ont progressé de 0,8% dans les usines bretonnes.
© Triskalia

L’élevage du Grand Ouest va mieux. En témoigne la légère progression de 0,3 % dans le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie) des fabrications d’aliments du bétail à 11,56 millions de tonnes. C’est la troisième année consécutive de chiffres positifs, après un recul continu depuis le début des années 2000. En Bretagne, premier bassin de fabrication (7,52 millions de tonnes) avec 43 usines de 14 entreprises, la progression est plus marquée (+0,8 %), même si les 10 millions de tonnes de l'an 2000 paraissent très lointaines. Dans le détail, on observe dans le Grand Ouest que l’aliment numéro 1, la volaille (5,04 millions de tonnes) est quasi stable (-0,5 %) : si les aliments pondeuses et poulets décrochent respectivement de 3,4 % et 0,3 %, l’aliment dindes gagne 1 %.

L’aliment numéro 2 du Grand Ouest, le porc (3,91 millions de tonnes) perd 1 %, principalement sous l’effet du recul des fabrications d’aliment complet (-2 %). Il faut noter un gain des aliments complémentaires (+3,4 %) utilisés par les éleveurs fabriquant leurs aliments à la ferme. En Bretagne par exemple, 40 % des éleveurs de porcs élaborent les rations de leurs animaux. La plus importante progression des fabrications concerne le bovin. Ses volumes ont gagné 7 % en 2018, à 1,97 Mt. La raison est conjoncturelle : les conséquences de la sécheresse et le choix des éleveurs d’accroître la productivité de leurs vaches par l’alimentation dans un contexte haussier des prix du lait.

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