Le porc français choie ses marchés extérieurs
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Pour son assemblée générale annuelle, le 27 juin dernier, l’Interprofession nationale porcine (Inaporc) a accueilli une délégation de représentants des autorités sanitaires chinoises, pour qu’ils expliquent les différents contrôles effectués avant d’autoriser la viande française à entrer sur leur marché. L’occasion pour Guillaume Roué, président d’Inaporc, de rappeler à ses partenaires commerciaux que certaines entreprises françaises sont toujours dans l’attente d’une réponse favorable à leur demande d’agrément. Si la Chine était à l’honneur cette année, c’est évidemment parce qu’elle est devenue le premier débouché des exportations porcines françaises, avec un volume de 141 000 tonnes, soit 60 % de plus qu’en 2015. Une véritable bouffée d’air frais pour le secteur, après la fermeture en 2014 du marché russe, ex-premier client de la France. Lors du séminaire de décembre dernier, l’interprofession a réaffirmé sa volonté de mettre l’accent sur l’export, en particulier à destination des pays tiers, qui captent environ 40 % des volumes exportés. Les négociations d’ouvertures de marchés sont en cours avec plusieurs pays, dont le Mexique, l’Australie et l’Afrique du Sud. « Étant donné le contexte politique tendu entre le Mexique et les USA, les autorités sanitaires mexicaines […] ont annoncé qu’elles étaient disposées à reprendre les discussions sur les dossiers d’agrément en vue de les faire aboutir rapidement », annonce Inaporc.