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LDC affiche des résultats en baisse, mais estimés "satisfaisants"

Sur son exercice 2020-2021, LDC a enregistré un résultat opérationnel courant en repli de 3,7%, "plus favorable que l'objectif fixé de retrait de 5 à 10%".

LDC affiche un chiffre d'affaires en croissance de 15,7% au troisième trimestre 2021-2022.
© LDC

Au vue de la crise économique et sanitaire de 2020, le groupe LDC se satisfait de ses résultats financiers 2020-2021, présentés le 26 mai.

Son résultat opérationnel courant (ROC) s'établit à 194 M Eur contre 201,5 M Eur pour l'exercice précédent, soit en repli de 3,7%. Le groupe avait envisagé un retrait entre 5 et 10% pour cet exercice. Son EBE ressort en progression de 1% à 359,5 millions d'euros.

Dans le détail, son pôle volaille France (incluant l'amont) voit son ROC reculer de 8% à 141,5 M Eur, intégrant la hausse des matières premières constatée à compter du second semestre.

Son pôle international affiche un ROC de 18,5 M Eur en fort retrait de 14,4%. "Cette évolution doit être appréciée au regard de la fermeture de la restauration ainsi que par une surproduction conjoncturelle sur le marché du canard et des oies en Europe qui a impacté les prix de vente à la baisse", précise le volailler.

A l'inverse, son pôle traiteur affiche un ROC "historique" de 34 M Eur contre 26 M Eur en 2019-2020.

LDC dresse des perspectives positives mais prudentes pour l'exercice 2021-2022 en cours. En volaille et à l'international, LDC "devrait bénéficier d'une meilleure orientation du prix du canard et des oies en Europe". Sur le traiteur, le groupe entend "confirmer l'excellente dynamique du pôle".

Après le feu vert de l'Autorité de la concurrence quant à la reprise des actifs et du personnel du groupe Ronsard, l'année sera consacrée à son intégration et au redressement des activités reprises (600 salariés, 3 sites pour environ 120 M Eur de chiffre d'affaires). "La réussite de ce projet industriel doit permettre de renforcer la filière avicole, de sécuriser les emplois dans les territoires et d'accélérer la stratégie de reconquête des importations en France", commente le groupe.

 

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