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Lapin : Loeul et Piriot poursuit sa montée en gamme

Après une année 2017 difficile, Loeul et Piriot poursuit ses objectifs de segmentation et de montée en gamme pour valoriser le marché de la viande de lapin.

« En 2017, le marché de la viande de lapin a connu une baisse de 11,4 % en valeur et de 12,5 % en volume. Cela a été une année particulièrement compliquée », observe Matthieu Loeul, directeur commercial et marketing de la société Loeul et Piriot. Pourtant, la marque semble avoir relativement bien résisté, avec une part de marché en hausse à 23,4 % en volume en 2017, contre 22,5 % en 2016. « Dans un contexte baissier, nous avons limité la casse par rapport à la concurrence », note le directeur commercial et marketing.

Il attribue cette résistance à la stratégie de la marque de segmenter davantage l’offre, tout en allant vers une montée en gamme nécessaire. En janvier 2017, la marque a notamment segmenté son offre de découpe autour des modes de cuisson (à poêler, à griller, au four, en papillote, en cocotte).

Dans un contexte baissier, nous avons limité la casse par rapport à la concurrence

Au mois d’octobre, c’est une nouvelle gamme label Rouge « Les Éleveurs responsables » qui a fait son apparition dans les linéaires. Elle est composée de quatre produits provenant d’animaux élevés dans un environnement qui favorise le comportement naturel de l’animal avec des espaces disponibles plus grands et mieux adaptés, des objets à ronger ou encore des mezzanines.

Potentiel de recrutement en grande distribution

Le challenge pour la marque consiste à recruter de nouveaux consommateurs. Pour la première fois en 2018, elle organise une opération baptisée « Le Bistrot Lapin » du 16 avril au 2 juin, afin de mettre en avant sa marque en grande distribution et favoriser l’achat d’impulsion. « Quand la viande de lapin est mise en avant, les consommateurs y pensent et les achats d’impulsion fonctionnent bien », précise Flora Derouineau, responsable marketing et communication de Loeul et Piriot.

« Nous avons un travail de fond à faire avec les enseignes pour que la viande de lapin ait la place qu’elle représente sur le marché de la volaille, soit 7 %, alors qu’elle occupe seulement 4 % de part de linéaires. Et ce pourcentage n’augmente pas forcément en fonction de la taille des magasins », ajoute-t-elle.

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