+0,5 %, c’est la hausse estimée de la collecte laitière chez les 7 plus grands exportateurs (UE 27, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Brésil, Argentine, Uruguay) sur le second semestre 2024, selon les analystes de la Rabobank. Ils tablent sur une poursuite de la dynamique et une croissance de 0,8 % l’an prochain. De quoi répondre à une demande mondiale attendue tonique.
Ils estiment que la zone UE + Royaume-Uni pourrait afficher une croissance de 0,5 % l’an prochain, après un +0,3 % au second semestre 2024, sous réserves que les crises sanitaires en cours (FCO et MHE) se résorbent, notamment grâce à la vaccination.
Un contexte économique laitier positif
Les prix du lait payés aux éleveurs sont incitatifs et les coûts de l’aliment, en retrait, consolident les marges des exploitations. Même si la bulle des prix du beurre en Europe est en train de fondre, les cours mondiaux des produits laitiers industriels devraient rester relativement élevés.
La Chine en retrait
La croissance de la production laitière a nettement ralenti ces derniers mois. Le bas niveau des prix du lait ainsi qu’une vague de chaleur au troisième ont plombé des élevages. La Rabobank estime que la collecte a chuté de 0,5 % au second semestre et table sur une baisse plus forte, de 1,5 % sur 2025. Dans ce contexte, et en attendant une meilleure consommation intérieure, les importations chinoises de produits laitiers pourraient se ressaisir (+2 %).
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