La Russie confirme sa compétitivité
Après les grands écarts de ces dernières semaines, celle-ci se termine par une consolidation, voire un raffermissement des cours du blé et du maïs à Chicago, et une stabilisation sur Euronext. L’amélioration des conditions climatiques aux États-Unis ont arbitré le léger rebond de la place américaine et c’est maintenant vers la météo russe qui pose question. On n’en a pas fini avec le Weather Market, d’ici aux moissons. Ces aléas climatiques n’ont pas empêché le CIC de revoir en hausse de 10 Mt ses prévisions de production mondiale de blé, à 715 Mt dont 150 Mt pour l’U.E, et de porter le stock final de 194 à 200 Mt. Les observateurs attendaient avec intérêt le résultat de l’appel d’offres égyptien pour juger de la compétitivité du blé russe. Ils n’auront pas été trop surpris par le résultat qui se traduit par 180 000 t attribuées à la Russie et 60 000 t à la Roumanie. En revanche, l’appel d’offres algérien, probablement exécutable en origine France, serait non pas de 450 000 t mais de 540 000 t et si les tirages de certificats ont ralenti 228 500 t, majoritairement pour la France (185 800 t).