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Bilan 
La production de volaille sort progressivement la tête de l’eau 

Les abattages de volailles ont augmenté au mois de mai. Même tendance pour la consommation. 

Aviculture. Elevage de poulets. Alimentation. Mangeoire. Distribution de l'aliment.
© Armelle Puybasset

Les abattages de volaille ont continué de progresser en mai 2023 sur un an (+4 % en têtes), d’après Agreste, après une petite augmentation observée en avril 2023 par rapport à avril 2022 (+1,1 %). L'activité reste tirée par les abattages de poulet (+3,5 %). Ils ont atteint 60 804 000 têtes en mai 2023. Les abattages sont également en hausse de 94,9 % en canard à gaver. Ils se sont établis à 1 435 000 têtes. La hausse est plus modérée en canard à rôtir (+24,3 %) et en pintade (+12,6 %). Le nombre d’animaux abattus est supérieur sur un an pour toutes les volailles sauf la dinde (-6,6 %), environ 2 140 000 dindes en têtes ont été abattues en mai 2023 comparé à mai 2022. Cependant, le nombre de volaille abattues est en baisse par rapport à la moyenne 2018-2022 (-10 %). 

Des baisses à l’export, des importations stables 

En avril 2023, les exportations françaises de viande de poulet ont chuté de 20,6 % sur un an, notamment à destination des Pays-Bas et de l’Allemagne. Les importations étaient quasiment inchangées (+0,2 %). Nos achats ont progressé depuis l’Union européenne et se sont érodés depuis le Royaume-Uni. 

Une consommation de volaille dynamique 

Au même moment, la consommation française de viande de volaille a augmenté de 10,3 % sur un an. C'est toujours la demande nationale en viande de poulet qui tire la consommation à la hausse (+10,9%). La consommation française a également augmenté en canard, + 31 %. 

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