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La Nouvelle-Aquitaine a son agence de l’alimentation

Anne Palczewski, directrice de l'Agence de l'alimentation Nouvelle-Aquitaine.
© DR

Née de la fusion de l’Aapra, de l’Irqua et du Crepal, l’Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine est effective depuis le 1er janvier 2017. Ses missions : promouvoir les signes de qualité et accompagner les entreprises à l’étranger.

Les trois structures régionales dédiées à la promotion des industries agroalimentaires, l’Aapra en Aquitaine, l’Irqua en Poitou-Charentes et le Crepal en Limousin ont fusionné en fin d’année 2016 pour donner naissance à l’Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine (Aana), effective depuis le 1er janvier 2017. « Nous avons travaillé une bonne année pour mettre en synergie des compétences et des structures qui n’avaient pas les mêmes missions dans l’objectif d’accompagner les entreprises de l’amont à l’aval de la filière alimentaire », explique Anne Palczewski, la nouvelle directrice de l’Aana (ex-directrice de l’Aapra).

L’agence compte ainsi dix-neuf salariés au sein de quatre pôles de compétence : qualité ; marketing et communication ; accompagnement des entreprises ; administratif et financier. Les trois sites ont été conservés à Bordeaux, à Poitiers et à Limoges. Elle accompagnera notamment les entreprises sur les salons pour le grand export, le prochain étant le Sial de Shanghaï. « Le travail est en cours pour une mission collective », indique-t-elle. La promotion de la qualité sera toutefois le premier cheval de bataille de l’agence.

Démarche territoriale pour valoriser et structurer les filières

« Les trois territoires ont depuis plusieurs décennies mis la qualité dans leur politique régionale. La nouvelle agence va conforter ces choix. Elle sera d’ailleurs dotée de nouvelles compétences puisque les ingénieurs de Poitou-Charentes vont désormais prendre en charge les signes de qualité de l’ensemble des trois territoires », indique Anne Palczewski. Au-delà de la promotion des 210 signes de qualité et de l’origine (Siqo) existant dans la région, l’agence souhaite développer des démarches territoriales de qualité. « Ce ne seront pas des Siqo, ni des concurrents aux Siqo. L’idée est de pousser à la structuration des filières dans le respect de l’origine et de la traçabilité », détaille la directrice de l’agence.

Face à la pluralité de l’offre alimentaire dans la région, l’Aana souhaite entrer dans une démarche de segmentation de l’offre. « La communication se fera par exemple autour des produits du Périgord, des Landes ou du Poitou, en faisant attention aux nombreuses démarches qui existent déjà. Nous ne mettrons pas en avant la bannière Nouvelle-Aquitaine, mais une identité de territoire », commente Anne Palczewski. Cette démarche de segmentation de l’offre par les territoires ne comblera pas seulement les attentes de la distribution et des consommateurs mais aussi celles de la restauration. Elle permettra de répondre notamment à la forte ambition des élus de Nouvelle-Aquitaine d’introduire 60 % de produits locaux dans les lycées de la région d’ici à 2020. L’Aana s’est en effet saisie de ce sujet pour structurer l’offre de produits locaux au sens large de la région. La création d’une plateforme de mise en relation entre producteurs, industriels de Nouvelle-Aquitaine et des acheteurs de la restauration est ainsi en cours de préparation.

La bannière de la Nouvelle-Aquitaine au Sia

À l’occasion du Salon international de l’agriculture du 25 février au 5 mars 2017, la Nouvelle-Aquitaine se présentera donc sous cette bannière « avec une offre élargie et renouvelée ». Un stand sera installé au cœur du hall de l’élevage. La nouveauté constituera en un stand fédérant les filières ovines sous signes officiels de qualité. L’agneau des Pyrénées, du Limousin, du Périgord ou encore du Poitou-Charentes se retrouveront pour la première fois sur un stand dédié.

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