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La Fict s'inquiète de la remontée brutale des prix des matières premières

La Fédération des industriels de la charcuterie et du traiteur s'inquiète de l'envolée des cours des pièces de découpe de porc et des prix des matières premières issues de la volaille.

charcuterie et nitrites

C'est au tour de la Fict, représentant les entreprises français de charcuterie-traiteur, de s'inquiéter de l'envolée des cours des matières premières, et particulièrement des cours des pièces de découpe de porc et des prix des matières premières issues de volaille.

"Ces hausses s'inscrivent dans un contexte déjà compliqué pour les professionnels de la charcuterie, avec la hausse simultanée du coût des emballages et le bilan déflationniste des négociations commerciales 2021 pour la 8e année consécutive", écrit la Fict, dans un communiqué du 10 juin. La fédération précise que les "contrats signés pour l'année 2021 ont en effet été négociés alors que les cours du porc et des découpes étaient encore bas en début d'année".

Si la fédération se réjouit de l'effet positif de ces hausses sur la rémunération des éleveurs, elle s'inquiète de la santé économique des entreprises de charcuterie qui transforme 75% de la production porcine nationale, fait-elle valoir.

Prendre en compte les indices de prix des découpes de porcs

Dans le cadre de la loi du député Besson-Moreau, la Fict considère qu'il sera essentiel que les "indices de prix des découpes de porcs (et pas uniquement le porc entier) soient intégrés dans la notion de matières premières agricoles".  Elle compte également insister pour que "les indices de l'évolution des cours des découpes de porcs publiés mensuellement par FranceAgriMer et Inaporc soient reconnus par la loi comme les plus pertinents pour les entreprises de charcuterie".

"Cette indexation automatique des contrats sur les indices des pièces de découpe apportera aux charcutiers la sérénité dont ils ont besoin pour se projeter dans l'avenir", conclut la Fict.

 

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