La dynamique reste faible sur les échanges d’œufs français
L’évolution des prix des œufs français, au 03 juillet 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 03 juillet 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : Cette semaine les échanges ont légèrement augmenté avec une offre plus perceptible que la semaine dernière. Néanmoins, elle reste globalement limitée pour la période et les achats s’effectuent au compte-goutte. Certains sont en période de réforme ce qui pèse encore plus sur la disponibilité. A noter, toujours des tensions avec des éleveurs qui ne respectent pas leurs engagements de livraison, ce qui complique le respect des commandes et engendre des contentieux.
À noter, les opérateurs rapportent l’arrivée dans les rayons de certains hypers et supers Carrefour d’œufs espagnols. L’enseigne avait annoncé fin mai sa volonté de référencer des œufs origine UE pour regarnir les rayons jugés trop clairsemés. Sur la deuxième semaine de juin, certains établissements de cette enseigne avaient proposé des œufs origine Ukraine. Pour rappel, seuls les œufs français, allemands et suisses évitent le broyage des poussins mâles.
Industrie : L'offre en œufs reste faible, les échanges sont en deçà des attentes de la période. La canicule a eu un impact sur les poids des œufs, qui sont en légère baisse. La demande des casseries remonte avec des commandes plus fortes, en lien avec le raffermissement des prix sur la Pologne, la Belgique et l’Allemagne en œufs de cage.
En cette période, les opérateurs voient un transfert des volumes d’achats d’ovoproduits. Les industriels produisant des glaces et de la mayonnaise sont actifs aux achats et réalisent de nombreuses commandes de jaunes d’œufs, tandis que les clients proposant des plats préparés d’hiver comme les quenelles, ont considérablement ralenti leur approvisionnement. Ainsi, le marché reste équilibré.