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La Bouchée locale, de la viande en circuit court

Sept éleveurs ont créé une SAS, La Bouchée locale, pour remettre en activité l’atelier de découpe de Magnat-l’Étrange et fournir en viande fermière les particuliers et les collectivités.

Dans la Creuse, sept éleveurs bovins ont créé La bouchée locale, pour valoriser leurs animaux en vente directe. © Christel Jahnich/Apap
Dans la Creuse, sept éleveurs bovins ont créé La bouchée locale, pour valoriser leurs animaux en vente directe.
© Christel Jahnich/Apap

Depuis le 1er mars, La Bouchée locale découpe, conditionne et livre de la viande aux particuliers, aux collectivités, aux restaurateurs et aux revendeurs. Aux manettes, sept éleveurs bovins qui se sont associés pour reprendre l’atelier de découpe de Magnat-l’Étrange (Creuse). « On s’est dit pourquoi pas, à condition d’être accompagnés », raconte Jérôme Ribière, président de La Bouchée locale. Les agriculteurs se sont donc formés avant de créer une SAS, d’embaucher un jeune boucher et d’investir 80 000 euros dans un véhicule frigorifique et dans du matériel de découpe. L’activité a démarré il y a quatre mois avec les vaches et les génisses des associés, puis avec du veau, de l’agneau et du porc de fournisseurs partenaires. « On a voulu diversifier notre offre, poursuit le président. Tous les animaux sont nés, élevés et abattus à moins de 50 km de l’atelier. » La structure propose aussi des prestations pour les agriculteurs en vente directe.

La particularité de La Bouchée locale ? « On sort du système de caissette, on propose de la vente au détail, comme chez le boucher », répond Jérôme Ribière. Les éleveurs valorisent leurs animaux en vendant au-dessus de leurs coûts de production et les consommateurs ne paient pas plus cher qu’en hypermarché. « Tout le monde s’y retrouve, c’était notre objectif », précise-t-il. Face au succès rencontré – il faut compter un mois d’attente pour les prestations –, les associés envisagent à moyen terme d’embaucher, éventuellement de s’agrandir et pourquoi pas même de s’associer avec d’autres producteurs locaux. « On ne s’interdit rien », conclut Jérôme Ribière.

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