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Jeux Olympiques Paris 2024 : « A Rungis, nous prévoyons de 10 à 15 % de volumes de produits alimentaires supplémentaires »

A quelques jours de Jeux olympiques Paris 2024, plusieurs acteurs de Rungis font le point sur les conséquences de l’évènement sportif sur le marché alimentaire. La consommation est attendue au rendez-vous.

Stéphane Layani
Stéphane Layani revient pour Les Marchés sur les préparatifs des JO de Paris à Rungis
© Semmaris

13 millions de repas devraient être servis aux athlètes pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Au-delà de cette « performance » comme aime le souligner le Comité organisationnel des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Min de Rungis s’est aussi fixé un objectif. 

« Lorsque Paris accueille le monde, c’est Rungis qui remplit l’assiette. »

« Lorsque Paris accueille le monde, c’est Rungis qui remplit l’assiette. Le Marché sera au rendez-vous de ce défi logistique et gastronomique, pour permettre de faire découvrir à 16 millions de touristes l'excellence des produits de notre terroir et le talent de nos producteurs », indique Stéphane Layani, président du Min de Rungis depuis 2012, à la rédaction. 

Lire aussi : Jeux olympiques et paralympiques et alimentation : l’infographie pour éviter tout faux départ 

+ 10 à 15 % de volumes supplémentaires à Rungis

Sur le marché, on anticipe cette arrivée de visiteurs. « Cela veut dire, aussi, être capable de répondre à des demandes supplémentaires, puisque nous prévoyons de 10 à 15% de volumes de produits alimentaires supplémentaires sur la période. Notre système est résilient : il repose sur plus de 1 200 grossistes, qui vendent plus d’un million de références », souligne le président. 

Plus d’un produit sur deux est français à Rungis

Les millions de touristes qui fréquentent la France chaque été auront la possibilité de trouver des produits Origine France dans leurs assiettes durant cette période sportive inédite.

« 61% des produits vendus à Rungis toutes saisons confondues sont d’origine française. »

 « 61% des produits vendus à Rungis toutes saisons confondues sont d’origine française. Pour certains produits de grande consommation, cette proportion est encore plus élevée : 80% des pommes, 87% des pommes de terre, 90% des produits laitiers et 95% du porc sont d'origine française », soutient la Semmaris.

Lire aussi : Quelle est la part des importations à Rungis en viande, volailles, produits laitiers et fruits et légumes ?

« De plus, le Carreau des producteurs est entièrement dédié aux circuits courts, proposant exclusivement des produits d'Ile-de-France. Cette priorité donnée aux produits locaux et nationaux perdurera sur la période », insiste la Stéphane Layani. 

Les prix alimentaires vont-ils flamber pendant les JO ?

Stéphane Layani se veut rassurant sur une possible hausse des prix sur le Min de Rungis.

« L'augmentation prévue des volumes devrait permettre de limiter les fluctuations de prix.»

 « L'augmentation prévue des volumes devrait permettre de limiter les fluctuations de prix. L'objectif est de continuer à offrir une rémunération équitable aux producteurs et intermédiaires, tout en gardant des tarifs attractifs pour les acheteurs, même pendant cette période de forte activité ». 

Lire aussi : Quel impact des JO de Paris sur la consommation alimentaire ?

Une logistique renforcée 

« Le marché travaille en étroite collaboration avec les autorités et les grossistes pour préparer l'approvisionnement durant cette période exceptionnelle. Une réunion a notamment eu lieu avec le Préfet de Police de Paris pour discuter du dispositif de sécurité », nous informe la Semmaris.

Lire aussi : Livraisons pendant les jeux Olympiques : les trois points clés pour Paris 

 Parmi les solutions envisagées, « la mise en place d'itinéraires alternatifs pour désengorger certains axes et la modification potentielle des horaires de livraison en accord avec les restaurateurs. Cette initiative permettra de nourrir Paris depuis le Nord et depuis Rungis en toute circonstance, assurant ainsi une flexibilité logistique accrue », assure la Semmaris. Grossistes à service complet, effectifs maintenus pendant l’été, embauche sont également prévus.

Lire aussi : Sécurité sanitaire des aliments : la France joue sa réputation aux Jeux Olympiques

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