InVivo affiche des résultats en forte progression
Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros sur son dernier exercice. Il met en place des mesures pour limiter les effets de la faible récolte céréalière française.
Le premier groupe coopératif français affiche sur son exercice 2015-2016 un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros (Mrd€), en hausse de 16 % sur l’année précédente. Dans le détail, InVivo, union de 216 coopératives, a dégagé un chiffre d’affaires de 4,3 Mrd€ avec son pôle agriculture, de 1,6 Mrd€ avec son pôle nutrition et santé animales, et de 543 millions d’euros (M€) sur l’activité distribution. Le résultat net s’établit lui à 70 M€, en progression de 30 %.
Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo, explique ces bons résultats par « une récolte pléthorique de blé français, la consolidation d’acquisitions en nutrition animale et un levier très fort, l’international ». Mais, prévient-il, « les difficultés commencent, même si nous subissons moins la crise française grâce à l’internationalisation ». La faible récolte céréalière 2016, avec des collectes de blé en recul de 20 à 40 % selon les régions, va peser sur les résultats de 2016-2017. Afin d’en réduire la portée, « In Vivo va compenser par un sourcing sur d’autres pays, comme la Russie, pour garder nos positions commerciales », indique Thierry Blandinières. Le conseil d’administration a décidé d’annuler, sans pénalité, les engagements pris par les coopératives qui ne pourront les honorer. Dans ce contexte difficile, InVivo « a construit un budget ambitieux. Nous visons un maintien du chiffre d’affaires en changeant le mix », a annoncé le directeur général lors d’une tournée des coopératives en Nouvelle-Aquitaine. À dix ans, son objectif reste le doublement du chiffre d’affaires.