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Communication
Interfel promeut les fruits et légumes dans les écoles

En partenariat avec les cantines scolaires, l’interprofession veut faire découvrir aux enfants certains fruits et légumes d’automne par le biais de l’expérience sensorielle.

Frutti est venu présenter les fruits et légumes d'automne aux enfants de l'école Bernard Buffet, à Paris (XVIIe).
© A. F.

L’opération « Frutti & Veggi font leur rentrée » de l’Interprofession de la filière fruits et légumes frais (Interfel) revient dans les cantines pour la seconde année consécutive. Son objectif est de faire découvrir aux enfants de six à douze ans les fruits et légumes de saison, en particulier le panais, le fenouil, l’ananas et le pomelo. L’opération a commencé le 2 octobre et doit se terminer le 8 décembre. Elle est financée en totalité par Interfel, même si les deux mascottes, Frutti & Veggi, ont été créées dans le cadre d’un programme cofinancé par l’Union européenne. Plus de 300 écoles dans toute la France vont participer à cette opération – elles étaient 150 environ l’année dernière – et près de 30 000 enfants seront invités à découvrir ces fruits et légumes qu’ils connaissent peu.

Sentir et toucher les fruits et légumes

Le 9 novembre dernier, Frutti & Veggi ont rendu visite aux enfants de l’école Bernard Buffet, dans le XVIIe arrondissement parisien. L’animation, qui dure une demi-heure environ, se déroule lors de la pause méridienne. Elle se compose de deux ateliers sensoriels, l’un, centré sur l’odeur des fruits et légumes, et l’autre, sur le toucher. Les enfants peuvent ensuite goûter les fruits et légumes qu’ils viennent de découvrir. Pour une expérience totale, l’animation se fait en collaboration avec les équipes chargées de la restauration scolaire pour que le déjeuner soit composé des fruits et légumes qui viennent d’être présentés.

Si le panais était souvent confondu avec la carotte et le pomelo avec le pamplemousse, certains enfants, en revanche, connaissaient bien les deux mascottes Frutti et Veggi grâce au partenariat avec l’émission « Ruben et les p’tites toques », sur la chaîne Gulli.

Une cuisine pilote à Bernard Buffet

À l’école Bernard Buffet, les repas sont gérés par la caisse des écoles du XVIIe arrondissement de Paris, qui fournit une cinquantaine d’établissements grâce à six cuisines centrales. Celle de l’école Bernard Buffet, construite en 2013, prépare les repas pour six écoles alentour en liaison chaude, dont un collège. Les livraisons se font en deux fois. « Les préparations froides partent vers 8 h 30 et les plats chauds vers 10 h 15 », indique le chef de cuisine. « Nous avons l’agrément sanitaire pour 3 000 repas », précise Sylvie Dauriat, directrice de la caisse des écoles du XVIIe arrondissement de Paris. « Cette nouvelle cuisine fait figure de pilote pour les autres cuisines de l’arrondissement. Nous essayons par exemple d’utiliser de plus en plus de produits frais dans la préparation des repas. Ici, nous pouvons tester certains procédés et les faire valider », explique-t-elle. Ainsi, la feuille de chêne, les radis ou encore le chou rouge arrivent frais entiers et sont préparés sur place par les équipes de cuisine.

Un nouveau programme pour Interfel en 2018

Pour 2018, Interfel a déjà prévu plusieurs opérations de communication auprès des enfants. Une quatorzième édition de la Fête des fruits et légumes frais se déroulera du 16 au 25 juin prochain, et il est déjà prévu que Frutti & Veggi fassent une troisième rentrée à l’automne 2018. Un tout nouveau programme devrait voir le jour à partir de février. Les enfants pourront à nouveau retrouver les deux mascottes, autour du lien intergénérationnel.

Un laboratoire de pâtisserie

La caisse des écoles du XVIIe arrondissement de Paris souhaite installer un laboratoire de pâtisserie au sein des cuisines de l’école Bernard Buffet. « Nous aimerions proposer des pâtisseries faites maison pour l’ensemble de l’arrondissement d’ici à l’année prochaine », déclare la directrice Sylvie Dauriat. Des essais ont déjà eu lieu cet été pour préparer différentes pâtisseries, comme des cakes maison. « C’est un beau projet, mais c’est difficile à mettre en place », confie Sylvie Dauriat.

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