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Hausse des prix des céréales à paille avec la baisse de l’euro

Les cours du blé et de l’orge retrouvent le chemin de la hausse mais l’activité demeure faible. En maïs, les cours ne progressent pas malgré les craintes persistantes sur les volumes à venir.

Du 11 au 18 octobre. Les prix du blé tendre et des orges fourragères en France ont repris des couleurs, soutenus par une parité euro/dollar favorable aux exportations européennes, et par une demande internationale bien présente. Ces besoins s’inscrivent de surcroît dans un contexte d’offre mondiale limitée en blé de qualité (notamment sur le continent européen), malgré une production mondiale très importante en volume. Sur le marché mondial, on notera l’achat de l’Arabie saoudite de plus de 600 000 tonnes (t) de blé qui fait suite aux achats égyptien (180 000 t) et algérien (500 000 t) intervenus la semaine dernière. L’activité sur le marché intérieur français demeure très réduite même si les opérateurs ont relevé une offre plus importante au niveau de la production, les agriculteurs ayant besoin de trésorerie. Pour autant, qu’il s’agisse de la meunerie ou de la nutrition animale, les échanges restent limités. Au niveau communautaire, peu de transactions sont observées avec des demandes espagnole et italienne faibles, et des problèmes de basses eaux qui freinent considérablement les ventes vers le nord de l’UE. De leur côté, les prix de l’orge fourragère ont suivi le même mouvement haussier que le blé, en sympathie essentiellement, l’activité étant là aussi peu importante. Les productions françaises sont peu demandées sur les places portuaires.

Enfin, le blé dur s’est encore raffermi compte tenu de besoins importants de l’industrie et de faibles disponibilités en Europe. Les intempéries au Canada apportent un soutien supplémentaire aux cours. Les affaires sont rares dans ce contexte.

Stabilité des cours du maïs

Les travaux de moisson se poursuivent en maïs sur le territoire français. Ceux-ci sont avancés à 23 % (en semaine 40) selon le dernier bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer (FAM). La récolte est attendue à 12,197 millions de tonnes (Mt) contre un peu plus de 13 Mt l’an dernier, selon le conseil spécialisé de FAM qui s’est tenu le 13 octobre. Notons que FAM a prévu une consommation en baisse de 1,5 Mt à 11,413 Mt par rapport à l’an passé, dont plus 600 000 t de moins pour la consommation intérieure et près de 1 Mt de moins à l’export. À ces éléments s’ajoute une récolte mondiale record dans certaines régions qui pèse naturellement sur les cours. Ainsi, les cours du maïs ont peu évolué sur le marché français. Ce dernier est peu offert, notamment dans les zones qui ont déjà bien souffert avec la récolte de céréales à paille (Centre, Nord, Est).

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