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Gendreau accroît sa capacité industrielle avec Petit Pierre

Le groupe vendéen reprend 66 % du conserveur boulonnais. Il va déporter dans le Nord une partie de sa production et renforce ses positions sur le marché de la MDD.

Les sites de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sont aujourd'hui saturés.
© T. G.

Le groupe vendéen Gendreau a acquis fin décembre 66 % des parts de la conserverie de Hesdin-l’Abbé (62), Petit Pierre (ex-Delpierre Mer et tradition). Son dirigeant, Pascal Cochez, reste actionnaire à 34 % et en place dans l’entreprise. Petit Pierre compte 90 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 18 M€ pour 20 millions de boîtes produites. Alors que la reprise de Grand Léjon par Gendreau en 2015 marquait une volonté de diversification de marché, ce rachat s’inscrit dans une logique industrielle. « Nos sites de production de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sont un peu saturés. Nous avons besoin de renforcer notre capacité industrielle, le site de production de Petit Pierre est récent et sous-utilisé », explique Philippe Gendreau, PDG du groupe.

Cette acquisition va aussi permettre à l'entreprise de peser davantage sur le marché de la MDD. « C’est intéressant de se renforcer pour offrir à nos clients une performance économique capable de rivaliser avec les groupes internationaux », souligne-t-il. Gendreau devient ainsi un des leaders nationaux sur le maquereau et la salade de thon, et opère une diversification avec le hareng. « Petit Pierre nous ouvre une porte sur le marché d’Europe du Nord », ajoute Philippe Gendreau, en évoquant le sourcing comme les débouchés. La marque Petit Pierre sera conservée et sa relance est à l’étude via la création de nouveaux produits.

Après cette opération, le groupe Gendreau affiche un chiffre d’affaires consolidé de 120 M€ et emploie 600 personnes. Il construit actuellement une plateforme logistique commune à ses deux sites de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. L’investissement dans ce bâtiment de 4 000 m², qui sera livré en juillet, se monte à 3,5 M€.

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