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Garon Fils étend son atelier pour satisfaire une demande en hausse

Spécialisée dans la découpe de viande, l’entreprise Garon Fils connaît un fort développement. Ses prestations de service se sont diversifiées pour répondre à la demande.

Créée en 2015 pour produire des conserves de champignons, l’entreprise Garon Fils s’est diversifiée avec succès dans la découpe de viande en prestation de service.
Créée en 2015 pour produire des conserves de champignons, l’entreprise Garon Fils s’est diversifiée avec succès dans la découpe de viande en prestation de service.
© Garon Fils

Quand il a créé son entreprise en 2015 à Saint-Saud-Lacoussière (Dordogne), Jérôme Garon pensait développer une conserverie à base de cèpes et de girolles. « Très vite, on s’est orientés vers la découpe de viande en prestation de service, car on avait de plus en plus de demandes, raconte-t-il. C’est à présent le cœur de notre activité, même si on continue à faire un peu de cèpes. » Cet engouement n’a fait que se confirmer d’année en année : « L’activité découpe et conditionnement de viande progresse régulièrement de 50 % tous les ans », estime le gérant.

En parallèle, les prestations se sont étoffées pour répondre aux besoins des fournisseurs. « On a commencé essentiellement par de la découpe de viande fraîche, du colisage et de la mise en conserve, poursuit Jérôme Garon. Puis on s’est mis à faire de la charcuterie, de la salaison, des plats cuisinés… On fait tout ce que l’on peut pour répondre à la demande. » Aujourd’hui, l’entreprise emploie neuf salariés, dont cinq bouchers, et travaille avec 200 à 250 éleveurs, dont 80 % se situent dans un rayon de 30 kilomètres autour de l’atelier. Les animaux – toutes espèces confondues – sont abattus à proximité : Limoges, Bergerac, Thiviers…

La crise sanitaire a certainement joué un rôle dans le déploiement des circuits courts, mais pas seulement. « Pendant le confinement, c’est vrai que l’activité a connu un pic, mais qui ne s’est pas maintenu dans le temps », analyse l’entrepreneur. L’essor de la vente directe, une tendance de fond, s’explique, selon lui, par la volonté des éleveurs de maîtriser leurs prix de vente et d’améliorer leurs revenus. À court terme, Jérôme Garon envisage d’investir dans un nouveau bâtiment de stockage équipé de photovoltaïque et d’agrandir ses chambres froides de réception des carcasses.

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