Fruits et légumes : un commerce peu animé

En chou-fleur, la plus faible pression des apports bretons et la persistance de besoins en France et à l’export favorisent la remontée des cours. En salades, les tarifs sont difficilement tenus, face à une offre plus large, notamment en batavia. Le marché de l’endive demeure très calme, cours reconduits. Le temps maussade s’avère peu propice au développement des ventes de tomate. Les prix sont réajustés à la baisse. En concombre, la modération des volumes facilite la tenue des cours. La campagne d’asperge du Sud-Ouest continue de se mettre en place. Celle du Sud-Est s’amorce tout juste.
En pomme, les sorties restent insuffisantes. Le marché demeure confronté à une vive concurrence européenne et à un manque de consommation. Le commerce de la poire reste pour sa part sous pression. La demande est limitée et la concurrence étrangère plus marquée, notamment sur les marchés de gros. En fraise, les mises en place de Gariguette se poursuivent, dans le Sud-Ouest.