Déconfinement : il faut s’attendre à une consommation à deux vitesses, selon Nielsen
Il faut s’attendre à une consommation à deux vitesses fin 2020 et début 2021, estime Nielsen. Une grande partie des Français subira une baisse significative de pouvoir d’achat dans un contexte de consommation alimentaire se caractérisant par une recherche duale et parfois contradictoire de prix bas et de qualité (souvent au sein d’un même foyer). « Plus précisément, la recherche du prix bas sera un des axes majeurs selon lesquels les Français rempliront leur panier, ce qui entraînera mécaniquement une croissance accrue des MDD, de recherche active de promotions qui pourrait permettre aux plus grandes marques de limiter leur recul, ainsi qu’un développement des magasins de type discount (Aldi, Lidl, Netto,...) », pronostique Nielsen. En parallèle, un besoin de réassurance et une attention accrue à la composition et à la provenance des produits se fera sentir chez les consommateurs qui pourront le payer. « Les produits les plus premium (ceux qui sauront justifier leur positionnement par des qualités supérieures à leurs concurrents), produits locaux ou à promesse alternative (bio ou écologique par exemple, déjà nettement en croissance en ce moment) ou encore produits de PME devraient ainsi pouvoir en bénéficier », selon Nielsen. Au final, ce sont les produits milieu de gamme qui risquent d’en subir les conséquences, pris entre deux feux.