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Malgré une activité bouleversée
Covid-19 : « la restauration collective fait front », selon Agores 

Christophe Hébert, président d’Agores.
Christophe Hébert, président d’Agores.

La restauration collective publique territoriale a vu son activité fortement bouleversée depuis la période de confinement dû à la pandémie Covid-19, avec la fermeture des écoles, mais elle tient, selon Agores, qui compte plus de 1000 adhérents, tous professionnels de la restauration publique. L’association rappelle que la restauration collective publique s’est trouvée en première ligne pour assurer la fourniture et la logistique des repas aux personnes dépendantes. « La nécessité de maintenir en fonctionnement les unités de production des repas a conduit à organiser un roulement dans les équipes pour garantir la continuité du service : fourniture des repas à destination des personnes confinées, personnes âgées dans les foyers logements, Ehpad, portage à domicile, repas pour les populations fragiles, les associations caritatives, des centres de soins... », souligne Agores. Le fonctionnement des services de restauration a dû être revu : retour aux barquettes individuelles pour les livraisons, échanges entre les différents acteurs (mise à disposition de personnel, dons alimentaires aux hôpitaux…), soutien aux producteurs locaux en continuant de réceptionner les denrées commandées.

« On assume, point ! Nous fabriquons les repas pour les personnes âgées isolées, nous assurons le nettoyage et la désinfection des locaux encore ouverts et ceux pour l'accueil des enfants de soignants, la gestion des équipes et le remplacement des agents contraints de rester à domicile... Bref : nous sommes sur le pont », commente Christophe Hébert, président d’Agores.


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