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Comment Tereos renforce sa solidité économique

Le groupe coopératif sucrier, conduit par une nouvelle gouvernance, annonce des résultats prometteurs du retour à la croissance.

De gauche à droite : Ludwig de Mot et Gérard Clay, respectivement présidents du directoire et du conseil de surveillance de Tereos.
© Greg Gonzalez pour Tereos

Les premiers effets positifs du plan de relance de Tereos, engagé il y a un an, ont été salués lors de la présentation des résultats du groupe coopératif ce 9 juin, par le nouveau président du directoire, Ludwig de Mot.

Ainsi, les résultats de 2021-2022, aidés par une conjoncture favorable, sont selon lui attribuables aux efforts de productivité et de baisse des coûts, de la stratégie « d’excellence commerciale » et aussi la cession d’actifs non stratégiques à l’étranger. L’Ebitda, de 682 millions d’euros au 31 mars 2022, est en hausse de 47% à taux de change courant. Le résultat net progresse à 172 millions d’euros (pour 5 milliards d’euros de Chiffre d’affaires), incluant 96 millions de plus-value sur cession d’actifs.

« Je souhaite bâtir une culture de la performance »

Ludwig de Mot s’est montré particulièrement attentif au « levier d’endettement », dont le niveau le plus bas possible permettra à Tereos de supporter des cycles bas sur ses marchés du sucre, de l’amidon et des protéines végétales. Cet indicateur est en forte baisse, mais encore élevé à 3,5 x (multiplicateur), contre 5,5 x à fin mars 2021. L’objectif à 2024 est inférieur à 3 et il s’agira d’aller encore plus bas. « Je souhaite bâtir une culture de la performance », a-t-il déclaré en pesant ses mots et précisant que cette démarche inclura « toutes les parties prenantes », internes et externes au groupe.

Gérard Clay, président du Conseil de surveillance de Tereos, a souligné que son groupe « doit mieux faire » pour revenir à la croissance et rémunérer les adhérents comme ils l’attendent. Il a annoncé, dans l’environnement mouvant de 2022, une accélération de la transformation du groupe.

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