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Comment se porte la restauration en 2025 ?

Hausse des prix de certains produits alimentaires, pénurie de main d’œuvre et comportement du consommateur en pleine évolution, les restaurateurs sont confrontés à de nouveaux défis, comment se porte ce secteur qui pèse pour plus d’un quart des dépenses alimentaires des ménages.  

service d'un plat de poisson au restaurant
Dans le secteur de la restauration, le turn-over de la main d'oeuvre est bien plus élevés que dans les autres secteurs
© Réussir Archives - PATRICK CRONENBERGER

Les consommateurs se sont adaptés à la crise inflationniste en réduisant leur fréquentation de la restauration hors domicile. Pour les séduire, le positionnement des restaurateurs doit être clairement affiché, soit sur le prix, soit sur la qualité, explique le baromètre Restauration de Rydge conseil et du Gira. 

Lire aussi : « La GMS pourrait devenir la première destination des tickets-restaurants »

Le nombre de repas moyen par établissement a chuté en vente au comptoir, passant de près de 46 000 en 2019 à moins de 29 000 en 2023. En revanche, pour les établissements de service à table, il tend à croître (moins de 15 000 en 2019, près de 16 000 en 2024). 

Les restaurateurs s’adaptent à l’inflation

Les restaurateurs ont été confrontés à une hausse moyenne de 12 % de leurs achats alimentaires en 2023, hausse qui s’est poursuivie en 2024 Ce qui les a conduits à monter les prix, qui ont progressé de 21 % entre fin 2022 et fin 2024 pour les cartes des restaurants de service à table. Les restaurateurs ont donc, depuis deux ans, repensé les cartes en sortant les plats les moins rentables, et revus les recettes. 

Lire aussi : La restauration pèse près d’1/4 du chiffre d’affaires des PME-ETI de l'alimentaire

Baisse du nombre de restaurants traditionnels

Le nombre d’établissements de vente au comptoir progresse encore, mais celui qui pratiquent le service à table recule pour la première fois en 4 ans, passant sous son niveau de 2019. C’est qu’il y a eu une recrudescence de défaillances en 2024, (+13 % sur les trois premiers trimestres) avec des restaurateurs dans l’incapacité de rembourser les PGE contractés pendant le Covid. Mais le nombre de restaurants continue de croître légèrement, au prix d’une baisse du chiffre d’affaires par établissement. 

Lire aussi : Porc, volaille, agneau : les restaurants doivent afficher l’origine, comme pour la viande bovine

Une baisse du parc de restaurants en 2025 ?

25 % des établissements, soit 50 000 restaurants, pourraient disparaitre et, selon le rapport, les créations pourraient ne pas compenser ces fermetures, « une première depuis de nombreuses années ». 

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