Aller au contenu principal

Comment Meralliance double ses effectifs avant Noël

Le recrutement d'effectifs de compétence représente 10 à 15% des besoins de Meralliance.
© DR

Dans une semaine, l’usine de Meralliance de Quimper commencera à monter en régime pour préparer le saumon fumé qui garnira les tables des fêtes de fin d’année. Le pic d’activité interviendra en novembre-décembre. Durant cette période, le site qui compte habituellement 350 salariés va voir son effectif quasi-doubler (à 600).

Sandra Pellerin, directrice des ressources humaines de Meralliance, se prépare à cette période de rush longtemps à l’avance. « On intègre du monde dès l’été dans les usines, cela nous permet de remplacer le personnel en vacances, et au personnel d’être formé et opérationnel à partir de la deuxième semaine d’octobre », explique-t-elle. Les effectifs en renfort arrivent au fur et à mesure selon un planning d’intégration, et le passage d’une organisation de deux à trois équipes.

Pour recruter du personnel pour ces quatre mois de forte activité, l’industriel breton fait appel au groupement d’employeurs Cornoualia (dont il est membre fondateur entre autres avec Bonduelle et Guyader et auquel participent Hénaff, Monique Ranou ou Tipiak) et au GE Iroise (avec Aqualis ou la Sica Saint-Pol-de-Léon). « Cela nous permet de régler des problématiques comme le recrutement d’effectifs de compétence qui représente 10 à 15 % de nos besoins », souligne Sandra Pellerin. Les entreprises membres des groupements d’employeurs se partagent ainsi des techniciens de maintenance, des managers ou des chefs d’équipe recrutés en CDI, mais aussi de plus en plus d’ouvriers avec des compétences en agroalimentaire.

Cette année est difficile, avec la relance de l’activité

Pour les autres recrutements, « nous avons tout un plan de communication à partir de l’été pour attirer les talents : annonce presse, animation de forum, messages dans les stations-service avec Fill up Média, partenariats avec Pôle Emploi, campagne sur les réseaux sociaux », explique Sandra Pellerin. Meralliance fait aussi appel à la cooptation. « Cette année est difficile, car nous sentons une relance de l’activité au niveau de la Bretagne et du bassin, c’est compliqué, il faut se démarquer. Il nous reste encore un mois pour intégrer 80 personnes, nous allons beaucoup faire appel aux agences d’intérim », confie la DRH.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio