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Combien la France a-t-elle perdu de vaches en 2024 ?

Le cheptel de vaches a continué de reculer en 2024. Les maladies animales (FCO et MHE) ont donné un coup d’accélérateur à la décapitalisation en septembre. 

une courbe descendante sur fond de silhouettes de vaches
Au total au 1er novembre, la France a encore perdu 144 000 vaches en un an, selon l'Idele
© Généré par IA

Les données de décembre ne sont pas encore disponibles mais le recensement de novembre permet à l’Idele d’écrire « Au total au 1er novembre, la France a encore perdu 144 000 vaches en un an ». A cette date, la France comptait 3,392 millions de vaches allaitantes, un effectif en baisse de 2 % soit 69 000 têtes de moins qu’un an plus tôt ; et 3,305 millions de vaches laitières, une baisse de 2,2 % soit 75 000 animaux de moins en un an.

« Au total au 1er novembre, la France a encore perdu 144 000 vaches en un an »

La décapitalisation s’est accélérée en automne

L’Idele pointe une accélération de la décapitalisation sur septembre et octobre avec en résultat une baisse plus prononcée du cheptel au 1er novembre qu’au 1er septembre.  

Lire aussi : Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

 

 

Les maladies bovines, FCO et MHE que subit la France sont en partie responsable de cette baisse. La presse agricole regorge de témoignages d’éleveurs constatant une chute de la fertilité de leurs génisses à la suite d’une contamination. Ces femelles n’entrent pas dans le comptage du cheptel de vaches, explique l’Idele. 

Baisse des naissances de veaux laitiers et allaitants

Corolaire de ce recul du nombre de vaches, la chute des vêlages. Les naissances de petits veaux laitiers ont reculé de 7 % (-23 000 têtes), par rapport à l’an dernier, toujours selon l’Idele qui l’explique par l’extension de la FCO 3 dans le Nord de la France. C’est d’ailleurs ce qui explique l’envolée inédite des cours cet automne

En veaux allaitants, la chute est encore plus sévère avec une baisse de 12 % des naissances en septembre comparé au même mois de 2023. Outre l’effet des maladies bovines, l’Idele évoque un possible effet d’un décalage des mises à la reproduction lors de la campagne précédente.

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