Chicago : le maïs se redresse après plusieurs plongeons
La flambée des prix pétroliers, qui ont grimpé jeudi de près de 24 % à New York et de près de 15 % à Londres après s’être écroulé la veille, a profité au maïs. Une hausse attendue de la demande en or noir implique généralement, une augmentation de la consommation d’éthanol, un biocarburant composé en partie de maïs. Cependant, les inquiétudes autour du coronavirus limitent le potentiel à la hausse. Le soja a continué de s’apprécier, alors que le Brésil, l’un des principaux producteurs mondiaux de l’oléagineux, connaît des difficultés à faire partir ses cargaisons de tourteau de soja. L’oléagineux a également bénéficié de l’idée que les surfaces consacrées aux cultures seront plus petites en 2020, ce qui réduirait l’offre et ferait monter les prix. Quant au blé, il est monté après plusieurs rumeurs de marché sur de futures livraisons à l’étranger. Certaines indications laissent ainsi penser que la Chine va acheter 2 à 5 cargaisons de blé américain. Par ailleurs, selon le rapport hebdomadaire du ministère américain, les Etats-Unis ont vendu 904 500 tonnes de maïs la semaine dernière, dans la fourchette haute des attentes des analystes.