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Champignon : Renaud et Fils optimise son mode de culture

De gauche à droite, Jonathan Renaud, responsable du compost, Jean-François Renaud, PDG, et David Renaud, responsable des cultures dans une nouvelle salle de cueille.
© DR

Renaud et Fils accélère sa production de champignons de Paris. Cette société située à Avy en Charente-Maritime (22 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année, 330 collaborateurs) va lancer d’ici à la fin de l’année un programme d’investissement de 3,5 millions d’euros. Les travaux, prévus sur une durée de deux ans, lui permettront de couvrir son unité de compostage dans laquelle elle fabrique tout le substrat nécessaire à la pousse des champignons, de moderniser la salle de pasteurisation et de construire deux nouvelles salles de cueille.

L’entreprise familiale exploite déjà quarante salles de culture sur 40 000 m2 où elle produit entre 180 et 200 tonnes de champignons de Paris par semaine. Mais les nouvelles salles de cueille seront très différentes des anciennes. « Le système de cueille est tout à fait différent, explique Jean-François Renaud, codirigeant de l’entreprise avec ses deux fils, habituellement, les champignons sont cultivés dans des conteneurs que nous déplaçons dans une autre salle pour la cueillette. Dans les nouvelles salles, les cueilleurs interviennent directement le long des tables de pousse. Nous gagnons en manutention et en qualité de produits finis. »

Renaud et Fils a aménagé quatre salles de ce type il y a deux ans pour un investissement de 3 millions d’euros, dans lesquelles la PME réalise déjà 35 % de sa production totale.

500 000 euros programmés en 2019

Avec les deux futures salles, la part produite dans les nouvelles salles atteindra les 50 %. Au travers de cet investissement, le champignonniste charentais ne vise pas l’accroissement de ses capacités de production annuelle, mais cherche la souplesse qui lui permettra de satisfaire les pics de demande (à 70 % des barquettes de 200 grammes à 1 kilogramme). Le marché du champignon de Paris, destiné au frais (le tiers d’une production totale de 95 000 tonnes), s’est développé ces dernières années. « Mais il se tasse un peu », observe Jean-François Renaud. L’entreprise cherche à optimiser son processus de production pour réduire ses coûts.

L’investissement suivant est d’ores et déjà programmé. 500 000 euros seront consacrés en 2019 « au déplacement de l’espace de conditionnement au plus près des nouvelles salles de culture », précise-t-il.

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